Polaris + Bury Tomorrow + While She Sleeps @ Bataclan, Paris 27.09.23

30 septembre 2023 1 Par Chacha

Quelle affiche ce soir au Bataclan! Il était hors de question pour moi de manquer ça, j’ai donc quitté ma belle La Rochelle (belle et rebelle), pour la chaleur étouffante de Paris, avec une certaine apréhension, c’est la première fois que je remet les pieds au Bataclan après la tragédie… On souffle un bon coup, la vie doit continuer!

On ouvre le bal avec les Australiens de Polaris, la chaleur étant déjà au rendez vous, le groupe continue a faire monter la température. Leur set est hyper énergique, malgrès un son brouillon, la voix du chanteur un peu éffacée par la batterie / basses, mais leur énergie communicative est vraiment bien accueillie par les fans, les moshpits faisant dors-et-déjà trembler la salle. L’audience est déjà conquise, notamment aux premier rang, certains fans conaissant les paroles de A à Z. Polaris met en avant sur ces 30 minutes de jeu, leurs deux derniers albums en date “The Death Of Me” (2020) avec leur titre “Martyr” rendant hommage à leur guitariste Ryan Siew étant malheureusement décédé fin Juin cette année, “Fatalism” (2023) avec des morceau comme “Dissipate” et “Inhumane” lors d’un final plus qu’explosif! Une bonne baffe me concernant!

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Place à Bury Tomorrow devant une assemblée déjà plus que bouillante, et d’entrée de jeu c’est un rouleau compresseur, le morceau “Bolcutter” en ouverture met tout le mode d’accord, ça pogotte sévère et continuera de plus belle tant le set est insicif et brutal, le groupe enquille tubes sur tubes, comme “Black Flame”, “Abandon Us” ou “Heretic” malheureusement sans Lawrence “Loz” Tayor en duo comme sur l’album, c’était pourtant l’occasion. Le frontman Daniel Winter-Bates est plus qu’en forme ce soir, tout en energie et growl surpuissant du début à la fin du show, chant saturé qui se marie d’ailleurs à la perfection avec le chant cair de son accolyte Tom Prendergast, j’adorais déjà sur album, les voir en live me conforte dans l’idée que Bury Tomorrow sera dans quelques années, tête d’affiche des plus grands festivals. Le duo final “Chake” et “Death (Ever Colder)” me met littéralement à terre, un bon uppercut en pleine face… IMPRESSIONNANT!

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Le moment tant attendu (de mon côté) est enfin arrivé, sous cette chaleur difficilement supportable je dois bien l’avouer, au tour de While She Sleeps de mener la barre. Vu la claque que je me suis prise devant leur show au Hellfest 2022, j’en attend beaucoup des Anglais. Le concert démarre avec le titre atomique “Sleeps Society”, une bombe d’énergie pour une entrée en matière plus que réussie. Loz Taylor ne ménage pas son dynamisme en enchaînant les morceaux comme “The Guilty Party”, pendant lequel il prendre volontier un bain de foule sur une séance de crowdsurfing ou “Eye To Eye” mêlant avec brio chant clair et chant hurlé. Le reste des musiciens font preuve de prouesses techniques malgre cette chaleur insupportable, je n’ose imaginer la température sous les spotlights. Loz d’ailleurs montre quelques signes de faiblesse, notamment au niveau de son souffle, pas étonnant vu le manque d’air, cependant, il nous offre une superbe prestation sur leur tout nouveau single “Self Hell”, que l’audience connaît déjà par coeur, ce titre qui prône l’amour de soi est bougrement efficace! Les morceaux se succèdent jusque “Silence Speaks” durant lequel Daniel Winter-Bates rejoindra le groupe sur les planches pour interpréter la partie initialement chantée par Oli Sykes de BRING ME THE HORIZON sur la version album studio. La fin du set approche quand retentissennt les titres “Systematic” ou l’excellent “Anti-Social”, l’audience et les musiciens donnent tout ce qu’ils leur restent d’énergie, tout ça sans sombrer, ce n’etait pas chose aisée compte tenu des conditions “climatique”, les murs du Bataclan remplis de condensation en disent long. Ce fut encore une bonne claque dans le coin du pif même si les conditions n’étaient pas forcément idéales, il me tarde de les revoir! Tout comme BT, WSS sera à coups surs une des grandes têtes d’affiches mondiales de demain… ADDICTIF!