Heckel & Jeckel + Shaârghot @ Crossroad, La Rochelle 16.11.24
16 novembre 2024 0 Par ChachaLe crossroad nous régale encore une fois de plus, avec une soirée rock/metal à la Française, voici mon retour en quelques mots et en images sur cette soirée forte en décibels.
La soirée s’ouvre avec Heckel & Jeckel, tout droit venu du pays basque, ce duo, affublés avec un masque de corbeau sur scène, nous propose une musique mêlant rock, stoner, post punk, noise rock, avec une ambiance sombre et pesante. J’ai clairement du mal à rentrer dedans en m’attendant à quelque chose d’un peu plus indus, je pense sincèrement que leur musique doit s’écouter/s’imaginer en B.O. de film de science-fiction en fermant les yeux, histoire d’être un peu plus immersif, et pas comme une performance live en tant que telle.
C’est un O.V.N.I difficile à définir musicalement parlant, ils ont le mérite d’être originaux et c’est une très belle qualité. J’imagine très bien ce groupe avec des écrans derrière lui, diffusant des courts-métrages de science-fiction, le tout est d’avoir les moyens de le faire.
Place aux Parisiens Shaârghot, armés de leurs costumes et peinture noire cirage, les musiciens nous offrent, comme à leur habitude, un metal indus explosif, Scarskin a pris le soin de divaguer dans le public et ainsi laisser une trace de son passage et contaminer l’audience avec sa matière noire. Nous sommes plongés en plein film post-apocalyptique, lumière tamisée, sons métalliques, percussions, le virus Shaârghot envahit toute l’assemblée. Leur dernier album en date « Let Me Out » est plutôt bien représenté avec 6 titres de ce dernier joués ce soir, bien sûr, nous avons le plaisir d’entendre aussi leurs plus gros hymnes comme « Now Die » ou « Break Your Body ». Ce set ne manque pas de piquant ni d’étincelles, en effet, le guitariste Brun’O Klose a eu la bonne idée de fixer des pétards sur le manche de sa gratte, Étienne Bianchi (Le Shaârghot) quant à lui nous balance son charisme et sa voix si envoûtante en pleine tronche, quand la bonne humeur de Clémence Dufieux (Clem-X) à la basse et Olivier Hurtu (O. Hurt//U) nous met en joie.
Cela va faire de nombreuses fois que j’ai pu avoir la chance de les voir live, et jamais ils ne déçoivent,
l’énergie reste intacte et leur envie de croquer le monde (ou croquer du zombie ?) est on ne peut plus communicative ! On se dit à la prochaine !
En conclusion, une soirée fort sympathique, parfaite pour se vider la tête, un son parfaitement maîtrisé, la lumière par contre un peu moins (lumières tamisées, forcément), une parfaite immersion dans un univers science fiction/post-apocalyptique, de quoi en prendre plein les oreilles et les mirettes et le maximum d’énergie pour affronter le froid.