Sliver and Gold, BACKYARD BABIES

4 ans après leur dernier effort « Four By Four » les Babies sont de retour avec « Sliver and Gold » pour fêter les 30 ans de la formation, restée intacte depuis leurs touts débuts, voyons ce que les Suédois ont encore sous le capot !

L’écoute de ce dernier opus commence très fort avec « Good Morning Midnight » qui annonce la couleur, c’est un hymne rock fuckin’ roll comme on aime, riffs entraînants à gros coups de sleaze rock. Le morceau qui suit « Simple Being Sold » reste dans la même lignée avec les cœurs appuyés par la voix de Dregen en grande pompe. Le groupe acclame haut et fort leur amour pour le rock’n’roll depuis 30 ans avec le titre sautillant et plein d’énergie communicative (faisant office de premier single) « Shovin‘ Rocks », les paroles parlent d’elles-mêmes: « I’ve been shovin’ rock and roll for 30 years », et oui, déjà 30 ans et leur musique ne prend pas une ride, il est aussi rare de voir un groupe aussi soudé après tant d’années.
On calme un peu le rythme, avec « Ragged Flag », résolument rock, mais un peu plus « cool », on s’imagine chiller en plein été au volant de sa voiture fenêtre ouverte, bougeant notre tête sur le rythme de la musique. On continue cette petite pause avec « Yes To All No » qui alterne les passages calmes avec un refrain hyper accrocheur qui a tendance à rester dans la tête.
Le train accélère de nouveau avec le trio gagnant « Bad Seeds », arborant un punk rock bien à l’ancienne, « 44 Undead » avec Dregen au chant, qui se pose ici comme un nouvel hymne immédiat, ce titre sort du lot je trouve, un de mes favoris de cet album qui me fait penser leurs bons titres à l’ancienne sur « Stockholm Syndrome », suivi du titre eponyme « Sliver And Gold », Dregen, dans les paroles de celle-ci, nous explique que pour arriver au succès (gold), on doit aussi passer par des périodes de down (Sliver) avec ici aussi, un refrain plus qu’efficace.
Le duo final nous montre l’étendue de la palette du groupe, avec « A Day Late In My Dollar Shorts », mêlant punk / rock / sleaze à la Michael Monroe, et pour clôturer l’album « Laugh Now Cry Later », ballade avec ambiance acoustique, émouvant et mélancolique, mettant parfaitement en valeur la voix si particulière de Nicke, c’est bien connu, les groupes de rock, ce sont eux qui font les plus belles ballades, et en voici une de plus!

En conclusion, un album multivitaminé avec une dynamique omniprésente, le punk rock de Nicke, Dregen, Peder et Johan est toujours aussi efficace. J’ai ressenti sur cet opus une sorte de retour aux sources, avec un son sans fioriture et chichi, c’est ça le rock’n’roll non ? Seul bémol, 10 titres, c’est trop court, on en veut plus, toujours plus, besoin d’une autre dose de rock en intraveineuse !