Live report, Festival 666 2025

Live report, Festival 666 2025

17 août 2025 0 Par Chacha

 

Sous une chaleur étouffante digne d’un four estival, le Festival 666 à Cercoux dévoile tout le bonheur brut et chaleureux des festivals à taille humaine, où l’intensité des concerts se mêle à la complicité d’un public en petit comité.

 

JOUR 1

Comme l’an dernier, nous arrivons en compagnie de ma meilleure amie, légèrement en speed, mais cette fois ci, nous avons subi des petits soucis techniques au niveau de la pose des bracelets, ce qui nous a fait louper le set du groupe Regis, le peu que j’ai pu voir (deux derniers morceaux), ça sonnait plutôt bien, à la sauce nu metal 90 avec des grosses inspirations à la Korn… Ce n’est que partie remise les gars !

– Les Bordelais de Dark Dogs embrasent la scène avec une intensité brute et sauvage, délivrant un hard rock musclé où riffs lourds et mélodies acérées se conjuguent dans une énergie sans compromis.

– Altesia déploie une énergie viscérale et théâtrale, mêlant passages criés, riffs puissants et atmosphères planantes, le tout dans un metal progressif foisonnant d’influences (black, death, jazz, ambiances symphoniques) porté par une performance intense et très expressive.

– Death Decline embrase la scène avec une intensité furieuse, mêlant la violence du thrash-death à des grooves massifs et des growls caverneux qui galvanisent instantanément le public, qui commence à se regrouper de plus en plus nombreux devant la scène, malgré la canicule.

– Blooming Discord électrise son public avec une intensité débordante, portée par un metal alternatif moderne où riffs percutants, refrains fédérateurs et contrastes entre growl et chant clair créent une atmosphère à la fois festive et viscérale.

– Le groupe Seth délivre sur scène une énergie sombre, viscérale et implacable : leur black metal intense se marque par des riffs acérés, des blasts violents, une voix caverneuse et une atmosphère à la fois hallucinée et oppressante — un voyage noir mais galvanisant pour le public fidèle. Avec une certaine imagerie très travaillée, costumes, têtes découpées, corpse paint, performeuses toutes en flammes vers la fin du set, le genre de concert qui ne laisse pas idemne.

– The Old Dead Tree déchaîne sur scène une énergie à la fois sauvage et subtile, mêlant metal gothique et passages progressifs, où hurlements et mélodies introspectives s’entrelacent pour créer une expérience à la fois intense et émotive.

– Vestige irradie une énergie intense et captivante, mêlant shoegaze planant et mélodies tourmentées pour offrir un live à la fois immersif, introspectif et profondément émotionnel. C’est une de mes bonnes découvertes du jour, j’ai adoré !

– Leprous Leprous a électrisé la scène avec une virtuosité technique remarquable, enveloppant le public venu en nombre dans une atmosphère immersive sublimée par des jeux de lumières captivants. Leur style prog moderne, à la fois puissant et nuancé, a révélé toute l’étendue de leur génie musical et leur capacité à transformer chaque morceau en une expérience inoubliable. Ce groupe me fait entrer dans un drôle d’état à chaque fois, comme une méditation, leur émotion me touche à chaque fois dans le 1000.

– Sur scène, Horskh déploie une énergie brute et électrisante, fusionnant metal industriel et électro sombre avec une intensité palpable. Accompagnés de jeux de lumières stroboscopiques, ils enchaînent des titres phares tels que Turbine ON, Tension et Mud in My Wheels, captivant le public dans une atmosphère immersive et percutante. Encore une grosse claque, mais je m’y attendait, les ayant déjà vu, et vu la réaction du public, je ne suis pas la seule.

 

JOUR 2

La chaleur étant toujours aussi intense pour ce deuxième jour de fest, nous avons décidé de rester un peu plus longtemps que prévu dans notre airbnb et boire une quantité d’eau fraiche assez spectaculaire, nous avons donc raté la prestation d’Overcharger… fort malheureusement…

– Dirty Dogz déploie sur scène une énergie brute et contagieuse, fusionnant le rock énergique des années 70 avec une présence scénique débridée, captivant le public dans une ambiance survoltée et authentique. Il m’ont fait un peu penser à Backyard Babies dans leur débuts, et pour ceux qui connaissent mon amour pour ce groupe, croyez moi que c’est le meilleur compliment que je puisse leur faire ! Belle découverte !

– Th3ory déploie une énergie brute et percutante, fusionnant des sonorités metalcore et post-hardcore avec une présence scénique intense, des tenues sombres et un maquillage accentuant leur esthétique gothique, créant ainsi une atmosphère immersive et électrisante. Comme je m’y attendait, énorme claque !

– Eight Sins déploie une énergie brute et explosive, fusionnant le crossover thrash et le hardcore avec une intensité débridée. Le public, en transe, s’adonne à des circle pits effrénés autour de la régie, tandis que des frites en plastique, détournées de leur rôle aquatique, deviennent des projectiles improvisés, ajoutant une touche d’absurde à cette frénésie collective. Un set complètement WTF et j’adore ça !

– Nightmare déchaîne sur scène une énergie électrisante, où le power metal mélangé de thrash et de death se voit porté par la voix puissante et envoûtante de leur chanteuse Barbara Morgore, tandis que leur présence scénique magnétique transforme chaque concert en expérience inoubliable.

– L’énergie scénique de 7 Weeks est une décharge d’intensité brute, fusionnant le stoner, le rock et le grunge avec des thèmes de révolte et de quête intérieure, offrant au public une expérience cathartique et collective.

– Fu Manchu conserve une énergie scénique inaltérée, propulsée par des riffs massifs et une complicité palpable entre les membres, offrant une expérience live intense et authentique qui fait écho à leurs racines californiennes dans le stoner rock.

– Tagada Jones déploie une énergie brute et engagée, fidèle à son style hardcore-punk, avec des titres phares tels que Le dernier baril, Je suis démocratie, Nous avons la rage, Zéro de conduite, Cargo, De l’amour et du sang, Le Poignard et Vendredi 13. Le groupe aborde des thèmes percutants comme la révolte sociale, la démocratie dévoyée, la manipulation médiatique et la lutte contre l’injustice, offrant ainsi une performance intense et militante, le public est d’ailleurs ce soir, nombreux et complètement rallié à leur cause !

– Mass Hysteria déploie sur scène une énergie brute et électrisante, fusionnant metal, hardcore et influences industrielles dans une performance viscérale. Le groupe enchaîne des titres emblématiques tels que Furia, Positif à bloc, Chiens de la casse, Vae soli !, Se brûler sûrement et L’émotif impérieux, abordant des thèmes de révolte, de lutte sociale et de chaos intérieur. Lors de l’interprétation de Furia, le public atteint des sommets d’intensité, avec des pogos déchaînés et des chants collectifs, créant une communion explosive entre les artistes et les festivaliers. Ce sont les patrons de metal made in France et ils l’on encore prouvé ce soir !

– Shaârghot déchaîne une énergie live intense, mêlant metal industriel, électro-indus et EBM pour plonger le public dans un univers post-apocalyptique saisissant. Le groupe fait vibrer la scène avec des titres phares comme Let Me Out, Kill Your God, Traders Must Die, Cut Cut Cut et Great Eye, où chaque morceau devient une explosion sonore accompagnée d’une scénographie visuelle et théâtrale impressionnante. En ressort de ce set, peut être mes plus belles photos live jusqu’à ce jour !

 

JOUR 3

Dernier jour d’apocalypse sur Cercoux, sous la fournaise, ressenti 666 degrés, littéralement, une pizza végé et deux pintes d’eau pétillante plus tard, je suis prête à aborder cette journée, plus hardcore / metalcore (musicalement) que les autres, et ce n’est clairement pas pour me déplaire !

– Walnut Grove DC, fier représentant rochelais du stoner rock, électrise la scène avec des riffs puissants et un groove hypnotique qui emporte le public dès les premières notes. Leur dernier album Deeper renforce cette énergie live, mêlant intensité sonore et complicité chaleureuse avec un public qui savoure chaque instant du spectacle.

– Le groupe Bordelais CCW déchaîne une énergie brute et fédératrice, mêlant riffs métalliques tranchants et atmosphères électroniques, entraînant un public électrisé dans un tourbillon de puissance et d’adrénaline.

– Anesys fait vibrer le public avec une énergie électrisante, mêlant riffs de death metal mélodique percutants et atmosphères envoûtantes, entraînant chaque spectateur dans un maelström sonore intense et passionné. La Rochelle déborde, décidement, de formations bourrées de talent !

– Alternight, mené au micro (entre autre) par le youtubeur Arthur alternatif, a électrisé la scène du Festival 666 avec une performance live intense, fusionnant metalcore moderne et hardcore mélodique, soutenue par une énergie collective palpable et un public enflammé. Les guest connus et moins connus se sont enchînés tout au long du set, sur un rythme assez effréné, une sacré belle découverte pour moi !

– Ayant raté de set d’Ashen au Hellfest cette année, je me rattrape enfin aujourd’hui ! Le groupe Parisien déploie une énergie brute et cathartique, fusionnant metalcore moderne et influences rock (me faisant parfois penser à du vieux Linkin Park), tandis que le public, emporté par des riffs incisifs et des ambiances sombres, offre une communion intense et vibrante.

– Alea Jacta Est, groupe de hardcore Toulousain, déploie sur scène une énergie brute et explosive, fusionnant l’intensité du punk et la puissance du metal, tandis que le public, complice et déchaîné, se laisse emporter dans une communion sauvage et authentique.

– Nous retrouvons ce soir, Yann Heurtaux, qui la veille jouait avec Mass Hysteria, avec son autre projet Karras. Le groupe déploie une énergie brute et intense, fusionnant le death metal, le thrash et le grindcore dans un tourbillon sonore captivant, tandis que le public, en osmose avec la puissance du groupe, vibre au rythme effréné de chaque morceau.

– Guilt Trip, groupe de crossover hardcore originaire de Manchester, fusionne riffs thrash et breakdowns percutants dans une énergie brute et authentique. Sur scène, leur présence électrisante déclenche des pogos et des circle pits frénétiques, captivant un public dévoué et passionné, QUELLE CLAQUE !

– Originaire de Zurich, le groupe de deathcore Paleface Swiss délivre sur scène une énergie brute et viscérale, mêlant breakdowns écrasants et atmosphères sombres à une présence scénique intense et captivante. Ce soir, le public vibre sur leurs titres phares tels que Hatred, The Gallow et Please End Me, plongeant dans une expérience à la fois violente et immersive. Je ne conaissait le groupe que de nom et là, je me suis pris un uppercut d’une telle puissance, c’était juste énorme !

– Hatebreed continue de déchaîner une énergie brute et inarrêtable sur scène, comme à leur habitute offrant une performance intense où des hymnes tels que I Will Be Heard, Perseverance, Tear It Down et Before Dishonor et bien entendu Destroy Everything enflamment la foule en masse devant la Bad Motherfucker Stage. Ce set est une véritable déferlante de hardcore et de metalcore, un véritable moment de communion explosive avec un public passionné, fidèle et prêt à tout pour partager cette expérience cathartique. Petit bonus avec la partie gratuite de volley ball géante, des énormes ballons étant gonflés par la prod du groupe ayant été jetés dans le public, ça doit faire la 5ème fois que je vois les Américains en live et je ne m’en lasse pas, ça défoule et donne envie de mettre des tatanes, fin de festival en apothéose !

 

En somme, le festival 666 a été encore une fois cette année une expérience inoubliable. J’y ai fait d’innombrables découvertes musicales, savouré des dizaines de litres d’eau pétillante (canicule oblige) et mangé à ma faim sans me ruiner (pizza végé, gyozas, ramens…). L’ambiance intimiste et la taille humaine du festival ont rendu les déplacements agréables et fluides, contribuant à un réel confort tout au long de l’événement. La richesse et la variété de la programmation ont permis à chacun de trouver son bonheur, faisant de ce festival un moment à la fois festif, enrichissant et profondément agréable. Une expérience que je recommande vivement et que je garderai en mémoire avec enthousiasme, see you next year !

 

MON TOP 5

– Vestige
– Horskh
– Th3ory
– Guilt Trip
– Paleface Swiss

 

Retrouvez nos interviews réalisés sur place :

Death Decline

Th3ory

Eight Sins

Paleface Swiss

Guilt Trip

 

GALERIE COMPLETE ICI