Skeletá, GHOST

Skeletá, GHOST

18 avril 2025 0 Par Leeloo

 

L’album Skeletá de GHOST, qui sort le 25 avril 2025, représente une nouvelle étape dans la carrière du groupe. Le premier single, Satanized, est déjà accessible sur toutes les plateformes, accompagné d’un clip mettant en avant le nouveau chanteur, Papa V Perpetua. Après la sortie de l’album, GHOST donnera trois concerts en France : à Lyon (26 avril), Toulouse (27 avril) et Paris (13 mai).

Skeletá est qualifié de l’album le plus introspectif de GHOST. Contrairement à leurs précédents travaux qui portaient sur des événements extérieurs, cet opus se concentre sur des émotions personnelles. Produit par Gene Walker et mixé par Andy Wallace et Dan Malsch, cet album promet de dévoiler toute la complexité du groupe.

 

Le premier morceau, Peacefield, commence par une introduction majestueuse et nostalgique, transportant immédiatement l’auditeur tout en laissant entrevoir une lueur d’espoir. La voix angélique féminine en ouverture est envoûtante, soutenue par une guitare puissante. Cette chanson évoque la guérison après un traumatisme, traitant d’un sujet très personnel. C’est comme si la résilience battait la mesure. Le ton est donné pour ce premier titre absolument magistral.

L’ambiance devient plus sombre avec Lachryma, qui aborde une lutte intérieure entre la douleur et la volonté de s’en sortir. La voix, remplie d’émotion, parle de la souffrance d’une rupture toxique. Le refrain, avec son affirmation « I’m done crying », symbolise un tournant vers la libération. La puissance du trio de guitare à la fin du morceau est impressionnante et me fout littéralement la chair de poule.

Le morceau suivant, Satanized, explore les luttes internes avec une métaphore de la dépression. La transition entre passages calmes et refrains puissants crée une atmosphère théâtrale.

On poursuit avec Missilia Amori, où l’amour destructeur est comparé à une guerre. L’explosion de riffs en introduction symbolise une rage intérieure, tandis que Marks of the Evil One évoque une lutte contre le mal avec des références prophétiques. La dualité entre les émotions est très nettement marquée. On le ressent énormément à l’écoute.

L’album continue avec Umbra, qui plonge dans la passion et l’amour interdit, avant de donner place à Guiding Lights, une réflexion sur la désillusion.

L’intensité de la douleur se manifeste dans De Profundis Borealis, où la mélancolie se transforme en colère, mais l’espoir demeure. C’est certainement mon morceau favori de cet album où la dualité, les émotions et la résilience sont de mises.

Cenotaph semble être un hommage aux défunts, avec une guitare hypnotique. Un brin mystique se dégage au fur et à mesure de l’écoute. Absolument intéressant !

Enfin, Excelsis conclut l’album sur une note calme et émotive, traitant de la fin de vie et de la quête de paix. Bien que le morceau soit répétitif, il aborde des thèmes universels auxquels chacun peut s’identifier.

 

Conclusion : Skeletá de GHOST est une œuvre riche en émotions, marquée par une exploration des luttes intérieures et un espoir de guérison. Cet album, plus personnel que les précédents, met en avant le talent musical du groupe.