Interview avec Joachim Blanchet et Job Tronel de FauxX

Interview avec Joachim Blanchet et Job Tronel de FauxX

4 décembre 2025 0 Par Seb

À l’occasion de la sortie de leur deuxième album Anteroom, Joachim et Job, duo électrique et éclectique de FauxX nous accorde une interview à cette occasion, le moment pour nous de revenir également sur la création et l’avenir de leur groupe.

 

Seb : avant toute chose, FauxX, comment vous est venu votre nom de groupe ?

Job : c’est un peu comme la musique qu’on fait, au lieu de dire « Oui ! » ou de faire quelque chose de positif, eh bien c’est faux ! En plus il y a une faute d’orthographe !
Ça situe à peu près le groupe et l’énergie : ce n’est pas très positif, et avec une faute d’orthographie, histoire de pousser le truc jusqu’au bout.

Seb : effectivement, dans ce qu’on ressent à travers votre musique, il n’y a pas énormément de positivité. Votre musique est un mélange de metal industriel, de darksynth et autres signaux sonores plus ou moins obscurs, comment peut-on définir votre musique en quelques mots ?

Job : à contre-pied de ce qu’il peut se faire actuellement, nous ne sommes pas nombreux à faire ce style là.

Joachim : dark, rugueux, et assez moite.

Seb : effectivement, d’ailleurs quand j’écoute votre musique, j’ai la sensation de quelque chose de toxique, de nihiliste, d’un peu crade, c’est quelque chose de volontaire de faire ressentir ces émotions à travers votre musique ?

Joachim : oui tout à fait, ça passe aussi par les textures de son, des claviers que je triture beaucoup. Comme pour une guitare disto, je passe mes claviers dans ces mêmes pédales, ce qui donne ce son très rugueux et âpre, pour un résultat assez dark.

Job : et puis il mélange les quintes, les accords, qui donnent un mélange symphonique un peu dégueu, pour un résultat de mélodies assez écrasantes. On est plus du côté noir que blanc.

Seb : tout cet aspect plutôt très sombre et glauque, colle avec le nom de votre nouvel album : Anteroom, Antichambre en français. Ça me fait penser à un espace qui permet de cacher quelque chose, certainement quelque chose d’obscur, une part sombre de l’humain surement.

Joachim : oui c’est exact, l’antichambre est souvent la pièce où on fait attendre les gens avant une cérémonie, un rendez-vous. Si cet album a une thématique, elle est de l’ordre du point de rupture. Chaque texte évoque un point de rupture : un passage à l’acte, une sensation de rupture avec le réel.
L’antichambre évoque l’endroit précis avant ce point de rupture, ce passage à l’acte.
Je ne sais pas si c’est très clair ?

Seb : oui ça résume bien les thèmes abordés dans l’album, vous parlez beaucoup du côté obscur de l’être humain, qu’est-ce qui vous motive à vous exprimer là-dessus plutôt que sur l’aspect positif des humains ?

Job : la musique du groupe n’aide pas trop à parler de choses assez sympa, tu sais très bien quelle direction vont prendre les paroles quand tu fais une musique comme ça.

Joachim : créer ce groupe, ça nous permet d’avoir un espace qui nous permet d’évacuer cette noirceur, ça fait parti de l’ordre des choses. Ça a toujours fait parti de moi, FauxX est un endroit où je peux exprimer ces émotions.
Je ne suis pas un grand positif dans la vie, et au lieu de le faire ressortir au quotidien, je le fais à travers le groupe, c’est comme une soupape.

Job : en gros si un psy écoute l’album, il va dire « bah lui faut l’enfermer le mec aux synthés ! » (rires) faut peut-être qu’il fasse du sport et un peu de yoga et ça ira ! (rires)

Seb : c’est comme un exutoire pour toi donc ?

Joachim : oui c’est une bonne façon de l’exprimer, certaines personnes le font à travers d’autres formes artistiques, la peinture par exemple. Pour nous, c’est la musique, à travers FauxX.

Job : c’est vrai qu’à force d’avoir la tête dedans, on ne se rend plus vraiment compte de la noirceur du truc.
J’ai fait écouter notre musique à des gens, ils étaient vraiment estomaqués et trouvaient ça bizarre et dark.
Nous à force on ne s’en rend plus toujours compte, c’est bien de le faire écouter à d’autres pour se rendre compte de ce qu’ils ressentent, car quand on me dit « ouais c’est vachement dark ! » bah non … Et puis en fait si ça l’est !

Seb : c’est une belle façon d’exprimer le côté sombre de l’être humain et vous l’exprimez avec brio !
Quel a été votre processus d’écriture et de composition sur cet album ?

Joachim : comme pour le précédent, certains morceaux étaient déjà écrits de mon côté, que j’ai ensuite amené à Job, puis on se met dans notre local de répétitions et on travaille ensemble dessus.
Sur d’autres, on part de la batterie de Job, avec ses idées, ses patterns, qu’on enregistre au local, je travaille dessus avec mes claviers de mon côté, on se revoit quelques jours après puis on travaille ensemble.
C’est toujours un échange, Job va faire bouger sa batterie, moi je travaille mes claviers …
À deux c’est vraiment pratique, la facilité du duo pour la composition nous permet des échanges permanents, contrairement à un formation plus large, si on était à 5 par exemple où à un moment un membre doit prendre le lead et trancher. Alors qu’à deux les choses sont beaucoup plus simples.

Job : et cette sorte de ping-pong entre nous permet à l’autre de faire des choses dont il n’aurait pas pensé !

Joachim : oui, Job me présente des patterns avec sa double pédale ou avec ses toms auxquels moi je n’aurais jamais pensé, ça me force à aller chercher des sons ou des patterns différents.

Job : et inversement, c’est vraiment intéressant.

Seb : donc vous vous complémentez vraiment l’un l’autre…

Joachim : oui c’est ça ! Parfois je peux lui amener des idées de batterie, il les reprend, il va les changer un petit peu à sa sauce car moi, je les fait sur ordinateur, c’est très séquencé, pas forcément très naturel pour un batteur. Job les reprend et les ponce, suite à ça je remodifie un peu de mon côté ce que j’ai fait au clavier …
Toujours dans l’échange.

Job : c’est surtout sur la grosse caisse qu’il y a des mouvements, Joachim fait une prod de batterie très froide, martiale, droite, du coup j’arrive et je peux me prendre 3/4 d’heure la tête sur juste un coup de grosse caisse pour savoir où le mettre.
C’est ce qu’on s’apporte : un groove auquel il n’aura pas pensé, et à l’inverse une façon de faire à lui dont je n’aurais jamais pensé. ça se mélange, puis ça fini par matcher, et c’est ce qui fait notre truc.
Sinon Joachim aurait pu prendre une batterie électro programmée, il serait tout seul, mais ce n’est pas du tout ce qu’on veut ni ce qu’on recherche : quelque chose de chimique, d’organique.

Seb : du coup, votre formation en duo et personne d’autre, c’est une vraie volonté de votre part ?

Job : ah oui ! Complètement, dès le début. On ne savait pas trop où on allait, mais on était certains qu’il n’y aurait que nous deux : uniquement Joachim aux machines et moi à la batterie, et on va faire du sale !
Mais on ne savait pas du tout où on allait. D’ailleurs entre le premier EP 3 titres, premier album et nouvel album, on a vraiment une évolution à chaque fois, nous sommes un groupe qui naît, s’exprime, grandi et avance.

Seb : tu emploies le mot « groupe », avec ce deuxième opus vous marquez dans la pierre que vous n’êtes pas un projet mais bien un groupe qui est là pour durer.

Job : oh oui ! Puis on a très axé les compositions sur le rendu live, sur l’album précédent nous partions peut-être un peu trop loin musicalement, trop prog, trop foufou, avec des compos d’au moins 7 minutes sur lesquelles on perdait peut-être l’auditeur.
On avait envie de revenir sur des formats plus rentre dedans, un peu plus courts aussi.

Joachim : pour le précédent, on l’a composé et enregistré sans jamais l’avoir joué en live.
Le fait de jouer en live donne une autre dimension à la musique, avec l’interaction avec le public …
Quand on a écrit Anteroom, ces précédents concerts ont influencé l’écriture, avec cette volonté d’être plus concis et de faire moins de morceaux « à tiroir ».

Seb : effectivement j’ai un souvenir de vous au Hellfest, vous aviez joué à 10h30, pas le meilleur créneau, mais du coup vous n’aviez pu placer que 3 ou 4 titres.

Joachim : oui effectivement, sur le précédent album pour 30 minutes de set, impossible de jouer plus de 4 titres.
Sur le nouvel album, ce ne sont évidemment pas des formats radio, mais oui on s’est mis une contrainte, qui est une bonne contrainte, d’avoir le côté live en tête.

Seb : de façon respective tous les deux, si vous deviez présenter votre album à quelqu’un, avec un seul titre, lequel serait-il et pourquoi ?

Job : ouh, très difficile de prendre un seul morceau de cet album, car il a vraiment été composé pour être une entité complète.

Joachim : oui je suis d’accord, mais si je devais en choisir un, ce serait Poison Life, qui est un morceau que j’ai pris énormément de plaisir à écrire, superbe à jouer en live, et qui résume bien l’évolution du groupe : des sons du précédent album toujours présents, puis le son des nouvelles machines qui sont apparues sur ce nouvel album arrive ensuite.

Job : il y a vraiment un peu de tout sur ce morceau, sur les mesures composées, on part sur 6 7 6 7 puis 7 7 sur la fin avec un riff super groovy, et les machines complètement désarticulées qui viennent s’articuler dedans.
Un groove froid puis un groove dansant qui arrive ensuite, avec une belle structure.
On a vraiment construit des morceaux avec de vrais refrains aussi, un peu comme les Beatles (rires)

Seb : les Beatles du dark metal ! (rires)
En parlant justement concerts et tournées, votre tournée débute le 3 décembre, de façon très intense vous avez presque un concert par jour !

Joachim : oui exact !
Job : on a un jour off.
Joachim : ça va être intense en effet !

Seb : est-ce que vous avez en projet d’avoir des dates pour cet été ?

Joachim : il y a des choses qui se dessinent !

Job : oh je pense qu’on peut le dire ? On va jouer au Motocultor 2026, ça a été validé il y a tout juste quelques jours !
Limoges en février aussi, on a lancé des perches et envoyé des mails à droite et à gauche, mais je pense que notre première tournée va montrer que le groupe est vivant pour que d’autres salles s’annoncent à nous.
Il faut montrer que ton groupe tourne, vit, compose et sort des albums.
C’est un travail de longue haleine !
Les groupes qui arrivent et qui font ça (claquement de doigts) sur leur premier album, il y en a 1 sur 150.

Seb : Pour parler plus globalement de FauxX, comment vous êtes-vous rencontrés et qu’est-ce qui vous a amené à créer votre groupe, FauxX ?

Job : nous nous connaissons de vue depuis plus de 25 ans, nous sommes de Saint Brieuc tous les deux.
Lui est de l’école black metal et moi de l’école hardcore / punk. On se connaissait de vue mais à l’époque, quand tu avais deux styles aussi différents, tu ne te parles pas vraiment mais tu te côtoies quand même.
Chacun a fait sa carrière de son côté, et il y a une quinzaine d’années je jouais avec un groupe d’abstract hip hop, un groupe un peu perché, et Joachim a fait des arrangements pour ce groupe.
On s’est côtoyés là, puis le temps a fait ce qu’il avait à faire, et il y a une dizaine d’années, je m’étais dit qu’il fallait que je fasse absolument un duo, et j’ai immédiatement pensé à lui !
J’étais dans mon ancienne maison à broyer du noir, et une des solutions pour moi c’était de faire un truc dingue, de prendre des risques, mais avec qui ?
Je me suis dit qu’avec lui ce serait sur que ce serait cool.
Je l’ai appelé, on a discuté, on a bu une bière, puis on s’est dit qu’on avait envie d’essayer un truc un peu improbable, mais avec les mêmes idées : on savait qu’on voulait un duo, que ce soit sale, on savait aussi ce qu’on ne voulait pas faire, tout en ne sachant pas dans quelle direction aller non plus. C’était un groupe expérimental au début !

Joachim : oui exactement, et pour revenir à ta question de tout à l’heure, ce côté très dark est aussi né d’une période où on était tous les deux à lé croisée des chemins, une vie personnelle un peu pourrie etc …
C’était une façon pour nous d’évacuer tout ça, et de faire un truc qu’on ne pouvait pas faire dans nos groupes respectifs à côté.

Job : et c’était le moment de se dire, en tant que musicien comme nous, qu’il faut prendre des risques.
On ne va pas faire toujours tout ce qu’on maitrise, comme si j’allais faire du punk hardcore au bout de 25 ans, ou Jo du black ou du sympho, d’ailleurs on en écoute moins aujourd’hui … On se veut musiciens, dans ce cas là c’est à nous de proposer quelque chose et de sortir des sentiers battus.

Seb : de la même façon que nous, en tant qu’auditeurs, on a aussi notre oreille qui évolue et on ne reste pas sur un style prédéfini qu’on aurait découvert il y a 20 ans.

Joachim : oui c’est exactement ça, puis les scènes évoluent de façon naturelle, les musiciens essayent des trucs, des groupes de niche deviennent précurseurs, et en tant qu’auditeur c’est pareil ce que tu écoutais à 15 ans, ça change évidemment.

Job : Igorr il y a 10 ans, tout le monde les prenaient pour des tarés, ça n’intéressait personne. Ce n’était pas le même line up ok, mais finalement …

Joachim : c’est très révélateur de la scène, où un groupe considéré comme expérimental avec énormément d’influences qui se contredisent sur le papier, est devenu un groupe hyper influent.

Job : oui ils remplissent toutes les salles d’Europe.

Joachim : effectivement c’est devenu un groupe de headline alors qu’il y a 10 ans c’était une musique de niche totale. On se considère un peu comme ça à leurs débuts, sans pour autant non plus se comparer vraiment.

Job : oui, on essaye d’être une proposition toute autre.

Seb : Joachim tu es également dans le groupe Cephalon 313 où tu es seul aux commandes, auparavant tu faisais parti d’un groupe bien différent, Hoa Queen, qui n’existe plus aujourd’hui. Est-ce qu’une formation autour du metal indus et ton projet Cephalon 313 a toujours été quelque chose que tu voulais faire, ou est-ce que c’est quelque chose de nouveau pour toi ?

Joachim : oui c’est quelque chose que j’ai toujours voulu faire depuis longtemps, l’opportunité de faire ça avec Job m’a permis de passer le cap. Ce que je faisais avant était bien différent et j’ai souvent été au service de la musique, j’ai été batteur, clavier …

Job : beaucoup de monde l’appelait pour des arrangements, ils faisaient un album pop rock, rock n roll etc … Ils faisaient 3615 Joachim, il arrivait, et gonflait un peu tout.

Joachim : du coup créer FauxX a été une période où j’en avais marre de jouer pour les autres. Ça m’a permis de me consacrer à la musique que j’aime, que j’écoute au quotidien.

Job : au quotidien il n’écoute que des trucs comme ça ! (rires)

Joachim : donc j’arrête le reste, il y a eu Hoa Queen, une période de transition, mais qui reste représentatif des groupes pour lesquels j’ai joué mais qui ne représentent pas du tout ce que j’écoute à la maison, ce n’est pas ma culture première même si je peux en écouter, ce sont des musiciens qui ont monté un groupe et qui m’ont appelé ensuite.
Avec FauxX, je passe à autre chose, c’est une autre période qui s’ouvre pour moi.

Job : c’est un projet personnel.

Joachim : voilà exact, et Cephalon 313 est aussi un projet personnel que je développe à côté sur mon temps libre.

Seb : question un peu similaire pour toi Job, toi qui vient de Tagada Jones, c’est un groupe qui aborde des sujets parfois également sombres, mais de façon beaucoup plus festives étant dans un milieu beaucoup plus punk. Est-ce que tu ressentais un besoin de t’exprimer à travers une musique bien différente ?

Job : oui carrément, j’avais vraiment envie de faire quelque chose de complètement différent ! Si l’un est blanc il fallait que l’autre projet soit noir, un besoin de prendre des risques, un truc sur lequel on ne m’attendait pas forcément.
Ne pas faire un super groupe de punk, avec des super guitaristes, un super bassiste, un ou une chanteuse … Bof, non, je préfère ce projet où j’ai l’impression qu’on se casse vraiment la tête et où on respecte vraiment la musique avec cette prise de risque, et d’aller là où je ne suis pas forcément attendu.

Seb : du coup ton passé de batteur dans le milieu punk, est-ce que tu ramènes une goutte de punk dans FauxX ?

Job : oui, de punk ou de hardcore, c’est une question de placement, de breaks etc …
Ça fait 25 ans que je fais de la batterie, j’ai mon style, ma façon de faire, et du coup c’est moi, dans FauxX, je n’imite personne.

Joachim : c’est aussi la singularité du projet, avec le jeu de Job qui n’est pas de prime abord le truc qui semble le plus adéquat à un style comme le notre, c’est ce qui fait aussi notre patte : entre ce que je propose et son jeu à lui.

Job : c’est vrai qu’on aurait tendance à s’attendre à une batterie très froide, éditée, peut-être même électronique, eh bien nous, non. L’intérêt c’est aussi cett batterie très vivante.

Seb : je confirme que d’avoir une batterie acoustique, surtout sur des sessions live, on sent un son organique auquel on ne s’attend pas en vous écoutant.

Joachim : ça faisait aussi parti du cahier des charges : ok on fait une musique synthétique, mais sur la batterie, le parti pris est de la garder la plus naturelle possible, toujours dans son propre style bien sur, très compressée etc … Mais on utilise le moins d’artifices possibles pour le son de la batterie.

Seb : vous avez sorti un clip le 11 novembre avec un featuring de Diego de Karras, comment s’est déroulé la réalisation de ce clip et ce featuring avec Diego ?

Job : le featuring sur l’album, c’était comme la reprise de New Model Army (ndlr : le titre Here Comes the War), on trouvait que c’était bien d’insérer des choses de l’extérieur dans l’album, donc inviter un pote à chanter c’était cool !
Ça apporte un peu de matière aux morceaux.
On avait invité Diego à un concert à Paris, il avait bien aimé le projet, et de fil en aiguille …

Joachim : oui on est restés en contact à s’échanger quelques messages, de morceaux etc … C’est lui qu’on a contacté en premier, et il a dit oui direct !

Job : et c’est vrai que sa voix était intéressante, il a vraiment sa voix à lui.
Puis le clip a été complètement réalisé par nous : vidéo, lumière, montage …

Seb : si vous aviez un mot à dire à nos lecteurs, c’est le moment de vous exprimer !

Job : merci de nous lire, merci de nous écouter et surtout merci si vous faites l’effort de venir nous voir aux concerts !
On a besoin de gens à nos concerts, il n’y a pas que Metallica au Stade de France, il faut continuer d’aller voir les petits groupes qui font des petites tournées dans des bars !

Joachim : on a vraiment hâte de jouer, on revient de répète justement où on travaille le son pour nos lives. On est vraiment très contents de notre album, composé, écrit, mixé et produit par nous-mêmes, on en est assez fiers.

Seb : merci beaucoup pour votre temps et pour votre musique !

 

Anteroom, deuxième album de FauxX, se veut être un mélange organique de tout ce qu’il y a de plus crade au fond de nous, que Job et Joachim expriment à la perfection à travers un album qui nous pousse dans nos retranchements musicaux.
Un disque singulier à l’atmosphère pesante, et pourtant, on en redemande.