Interview avec Mathieu et Romain de Bukowski
4 décembre 2025 0 Par SebPour la sortie de son septième album Cold Lava, le groupe français Bukowski nous accorde une interview avec Mathieu Dottel (chant, guitare) et Romain Sauvageon (batterie). Au menu, Cold Lava bien sur, mais aussi quelques réponses sur le passé et l’avenir du groupe.
Seb : merci à vous Mathieu et Romain de nous accorder cette interview, au cours de laquelle nous allons parler bien sur de votre nouvel album Cold Lava. Mais avant toutes choses, d’où vient l’origine de votre nom de groupe, Bukowski ?
Mathieu : à la base ça vient d’un écrivain, Charles Bukowski, d’origine américano-polonaise, avec mon frère on aimait bien, c’est assez dark, on a décidé de se renseigner si on pouvait s’en servir comme nom de groupe et puis ça a été validé !
Seb : Cold Lava est un album sur lequel vous travailliez depuis un moment déjà, à quel moment vous êtes-vous lancé dans sa création et quel a été l’élément déclencheur ?
Mathieu : je ne saurais pas te dire quel a été l’élément déclencheur exact, le processus de création s’est fait à huit mains par contre, c’est la première fois où nous travaillons vraiment à 4 où chaque personne met sa pierre à l’édifice. Ce qui a pris un peu de temps, et c’est pour ça que nous sommes très fiers de ce disque car il y a des petites touches de tout le monde dans cet album, ce qui en fait un album vraiment démocratique.
Seb : du coup pour l’écriture de l’album, l’avez-vous écrit en mode « garage » tous ensemble ou avec quand même du distanciel entre vous ?
Romain : oh non pas à distance cette fois, non non ! Le précédent a été fait à distance, pour celui-ci nous étions tous dans le studio, pas de distanciel.
Mathieu : nous étions vraiment tous soudés ensemble, on en avait marre de la distance qu’a créé la COVID pour l’album précédent.
Seb : je pense qu’en tant qu’amoureux de la musique en général, nous sommes tous contents d’être sortis de la période COVID.
Mathieu & Romain : ouais c’est clair, c’était particulier !
Seb : est-ce que, sur l’aspect technique, vous avez utilisé de nouvelles approches sur la composition de cet album ?
Romain : hormis le fait qu’on ait enregistré la plupart des guitares au Quad Cortex sur la partie maquette, parce que c’était plus simple et plus rapide, non il n’y a pas eu de vraies nouveautés techniques.
Au studio bien sur les instrus étaient sur amplis, donc plutôt classique mais très efficace pour le coup.
Seb : le nom de l’album, Cold Lava, me fait penser à quelque chose de froid mais dangereux, qui a été en ébullition à un moment mais qui pourrait y revenir à tout instant. D’où vous est venu ce titre, qui est aussi le titre d’une chanson de l’album ?
Mathieu : c’est venu comme ça, je trouvais que ça sonnait bien puis c’est le premier morceau qu’on a composé pour l’album. Chacun peu interpréter ce titre à sa manière : ça peut être une forme de désespoir avec de l’espoir dessous, il y a plein d’angles de lecture à ce titre.
On était tous OK pour se dire que c’était un bon nom d’album, simple, efficace et avec plusieurs niveaux de lecture.
Seb : c’est vrai qu’avoir chacun sa propre interprétation permet de faire jouer la créativité de vos auditeurs.
Mathieu : oui puis la tienne était très bien !
Seb : (rires) merci !
Mathieu : Non mais vraiment, moi-même j’en ai trois sur ce titre et la tienne en fait partie.
Seb : vous êtes reconnus pour votre évolution musicale à chaque album, à chaque fois on écoute, et on se dit « ah, ils ont encore évolué ! ». c’est encore le cas avec Cold Lava, qui est plus heavy, plus lourd que le précédent.
Qu’est-ce qui, pour vous, différencie cet album des précédents ?
Romain : Par rapport à l’album d’avant, on a eu la volonté de tester des choses un peu plus éloignées, sur Cold Lava l’idée a été de revenir un peu aux sources, et rien qu’en écoutant la maquette mais encore plus après l’enregistrement, on était très contents car on s’est rendus compte qu’on retombait sur nos envies de création de départ.
On revient à quelque chose de plus frontal, et c’est pour ça que Mathieu disait aussi qu’on était très fiers de cet album : on avait une volonté de départ, on a réussi à s’y tenir, et le produit final ressemble à ce qu’on avait imaginé.
Et pourtant ce n’est pas toujours le cas, on s’imagine des choses et une fois sorti, ça ne ressemble pas toujours à ce qu’on avait en tête.
On a réussi à éviter ça avec Cold Lava, on est vraiment très contents du résultat !
Seb : sur votre titre Communication in Silence se trouve un featuring de Reuno de Lofofora, qu’est-ce qui a amené à cette participation ?
Mathieu : on cherchait quelqu’un à inviter sur cet album, et c’est en jouant a joué à Calais en première partie de Lofofora, où on s’est rendus compte qu’on se connaissait depuis longtemps, ça semblait donc évident qu’on devait lui proposer cette participation suite au concert.
Ce n’était pas évident car on lui propose souvent pas mal de choses, mais il a tout de suite accepté.
C’était chanmé ! Et Francis (ndlr : Francis Caste du studio Sainte-Marthe) était hyper content de le rencontrer, voilà comment ça s’est fait.
Seb : tout arts confondus, quels seraient pour vous les artistes qui vous ont le plus influencés sur Cold Lava ?
Mathieu : c’est large ! Par contre merci à Joe Salem d’avoir réalisé notre univers graphique sur cet album, je suis ravi d’avoir une imagerie pareille, cet univers gothique de type gravure, j’ai adoré travailler avec.
Sinon ohlala, il y en a tellement … Mais un groupe que j’ai redécouvert, Stick to your Guns, puis toute cette scène des années 2000 et 90, du grunge un peu dark.
Seb : entre influences stoner, groove, hard rock, metal, c’est un peu difficile pour moi mais est-ce que vous arrivez vous, en quelques mots, à définir votre style musical ?
Mathieu : du heavy rock … ? Vas-y Romain.
Romain : c’est toujours un peu difficile car c’est souvent classifié dans plein de choses, et parfois on se retrouve un peu fers de lance de mouvements stoner alors que ce n’a jamais été notre objectif.
Mathieu : ah déjà ça commence bizarre ! (rires)
Romain : oui c’est toujours étrange, après comment nous on se classifie ? C’est toujours difficile car il y a toujours un peu ce truc où il faut qu’on se classe dans une case musicale pour savoir où nous sommes.
Je pense qu’on se revendique de tellement de choses que de se mettre nous-mêmes dans des cases est toujours particulier.
Nous sommes des enfants du rock, du hard, du metal, du grunge, de toutes ces choses … Et finalement se dire qu’on se classifie dans un truc, non seulement c’est super difficile, mais ça ne me paraitrait pas très logique car on aime tellement de choses, on essaye de mettre toutes ces choses dans notre musique que de les classifier dans une seule case est presque un peu réducteur.
Je ne dis pas qu’on fait du prog et que ça part dans tous les sens, mais on se dit quand même qu’on a des influences très très variées et finalement se mettre dans une case, c’est difficile.
Mathieu : et ce n’est pas prêt de s’arranger, ça va rester toujours comme ça :
Romain : ouais ! (rires)
Seb : votre genre, c’est Bukowski tout court au final, c’est plutôt pas mal !
Mathieu : ouais on prend !
Seb : pour toi Mathieu et pour toi Romain, y a-t-il a une chanson qui vous tienne indépendamment l’un de l’autre particulièrement à cœur, laquelle et pourquoi ?
Mathieu : Cold Lava, elle me provoque le plus de choses et c’est le titre éponyme, je les aime toutes mais si je devais en dire une ce serait Cold Lava
Romain : j’allais dire la même mais du coup je vais changer ! J’aime beaucoup Neverending Fall, j’aime beaucoup la jouer et aussi l’écouter.
Seb : on va sortir un petit peu du dernier album, question à laquelle tu n’es pas obligé de répondre Mathieu : 2021, année particulièrement sombre pour toi puisque c’est l’année où est décédé Julien, ton frère.
Si tu as la volonté d’en parler, est-ce que cet tu peux nous dire si cet événement tragique a eu un influence sur votre musique ?
Mathieu : influence, je ne sais pas si c’est le terme, mais c’était le monde qui s’est écroulé autour de moi, car ça s’est fait d’une manière très très rapide et pas du tout prévue au programme.
Tout ce que je pourrais dire c’est que je suis ravi d’être entouré de gens !
Merci à Bukowski et aux personnes avec qui je joue maintenant de faire en sorte de faire perdurer ce groupe-là.
Julien aurait vraiment aimé que ça continue.
On n’a pas trop perdu de temps à tergiverser si le groupe devait continuer, la décision m’en revenait à moi mais j’ai rapidement décidé que le groupe devait continuer, et le groupe tout entier a pris cette situation à bras le corps.
C’est quelque chose qu’on n’oublie jamais, mais finalement ça m’a donné envie de bouffer la vie, et Bukowski d’autant plus, on a envie de faire durer ce groupe au maximum.
Seb : du coup, votre formation actuelle, le but est d’essayer de la garder le plus longtemps possible en l’état ?
Mathieu : ah bah là oui ! Franchement, ça ne bougera plus, j’en suis intimement certain.
À part si Romain se barre tout à l’heure (rires)
Romain : ah j’ai des touches avec les Foo Fighters faudra en discuter ! (rires)
Seb : ah mais ce n’est qu’une question de cachet finalement !
Romain : (rires) mais oui tout n’est qu’une question de cachet !
Seb : d’ailleurs toi Romain, tu intègres le groupe en 2019, est-ce que tu peux nous dire comment tu en es venu à intégrer Bukowski ?
Romain : eh bien ça s’est fait de façon très naturelle, je jouais déjà avec Mathieu dans notre autre groupe, qui s’appelle Perfecto, et quand leur batteur précédent est parti s’installer dans le sud, Mathieu m’a appelé direct en me demandant si ça me branchait de prendre la suite.
C’était un « oui ! » naturel et évident parce qu’on se connaissait déjà très bien humainement et musicalement, on avait un truc, c’était super fluide, et puis je connaissais déjà Julien et Knäky (ndlr: Clément « Knäky » Rateau, guitariste du groupe).
Ce n’est pas comme si tu étais démarché par un groupe, où tu ne connais personne, tu arrives, tu dois prendre tes marques humainement car tu ne connais pas les gars.
Là j’arrive, c’est une bande de copains, je les voyais déjà à l’extérieur, faire de la musique avec eux c’était à la fois très logique et très fluide.
Les premières répètes se sont faites vraiment très facilement, la première date pareil, puis ils m’ont accueilli les bras ouverts. C’est difficile d’être intégré dans de meilleures conditions, c’était vraiment super !
Seb : et je pense que cette fluidité s’entend sur les compos de votre dernier album qui sont pour moi exceptionnelles, ce qui en fait mon album préféré de Bukowski !
Mathieu : ah ça fait plaisir !
Romain : eh bah tant mieux !
Seb : du coup Romain, est-ce que tu peux nous raconter un peu ton passé musical, notamment qu’est-ce qui t’a donné envie de te mettre à la batterie ?
Romain : mon père était très amateur de musique et de rock de manière générale, j’ai grandi avec les Stones, les Beatles, Led Zep … Et tout petit il m’a envoyé voir un concert d’un artiste country, Charlie McCoy, à 4 ou 5 ans.
Et visiblement, je n’en avais pas vraiment de souvenirs, mais j’ai flashé sur la batterie !
J’ai été obnubilé par ça et il fallait que je fasse de la batterie à 5 / 6 ans, et à force de casser les oreilles de tout le monde pendant des heures à taper partout, mes parents m’ont inscrit à une école de musique.
Puis le chemin classique : premiers groupes à 13 / 14 ans avec les copains du collège et du lycée, puis conservatoire, Agostini (ndlr : école de batterie), et mes premiers plans en tant que musicien pour des artistes aussi divers que variés : groupes de punks, accompagnateur d’un artiste pop pendant 3 ans …
Et à force de monter et de relations, tu arrives à rencontrer des gens et à monter des projets et incorporer des groupes.
Ça s’est fait naturellement, mais il n’y a jamais eu d’autre option dans ma vie, c’était toujours assez clair que je ferai ça !
Mathieu : pareil !
Seb : j’allais justement te demander Mathieu, même question concernant la guitare et le chant ?
Mathieu : ouais pareil ! C’est mon voisin d’en face qui m’avait sorti une guitare imitation Les Paul quand j’avais 10 ans, c’était la première fois que je voyais une guitare électrique, j’étais « woah ! ».
J’étais plutôt sportif de base, et là ça a été une révélation : je veux faire ça, de la guitare.
Je me suis enfermé chez moi comme un malade, puis j’ai très vite joué pour un groupe qui a marché pas mal, Wünjo, et du jour au lendemain je me suis retrouvé à faire le Zenith en première partie de Motörhead !
Donc le destin m’a dit tout de suite : « tu vas faire ça, tu vas voir, c’est pour toi, c’est sport, mais tu vas le faire ! »
C’était un signe du destin, j’ai tout lâché, mes études, tout, et je ne voulais faire que des études.
Seb : c’est pas mal d’être intronisé en première partie de Motörhead !
Mathieu : oui, après ça c’est foutu ! Si tu as un doute et qu’il t’arrive ça, tu te dis « bon, aller ! » et depuis ça m’a toujours dévoré, ce n’est jamais passé.
Seb : qui dit nouvel album, dit nouvelle tournée, est-ce déjà dans les tuyaux ?
Mathieu : on a trois dates de prévues, le 29 novembre en Barak’fest à Arras, ensuite on a le Durbuy Rock le 17 avril 2026 en Belgique, super festoche, et notre release party au Forum de Vauréal le 30 janvier 2026 ! Notre maison mère, d’où on vient à Cergy dans le 95.
Le gros de la tournée va commencer à partir de janvier, on ne peut pas encore annoncer toutes les dates mais ça va arriver bientôt.
Seb : en parlant de tournées, vous étiez passer à côté de chez nous en 2023 à La Rochelle !
Romain : oui, au Crossroad !
Mathieu : ah oui c’était cool !
Romain : oui, superbe salle, superbe ambiance
Mathieu : oui un accueil superbe, il y avait Francis Zegut, on avait passé un bon moment !
Seb : est-ce qu’une tournée au-delà des frontières françaises et belges est une envie, voire un projet ?
Romain : oui on en a toujours envie, il faut que tout soit réuni et que les opportunités soient là.
On a l’habitude de faire la Belgique effectivement, on y retourne avec Durbuy, sur l’international ça fait parti des plans qu’il faut mettre en place, je ne pourrais pas te dire quand, on travaille dessus, mais on a aussi la volonté de développer bien bien la France.
Il y a de superbes choses à faire en Allemagne, si ça peut se faire on en serait ravi mais ce n’est pas toujours entre nos mains.
C’est dans un coin de notre tête, si on peut le faire, on le fera.
Mathieu : oui, c’est une musique qui s’exporte, soyons patients mais on aimerait beaucoup bien sur.
Seb : si vous deviez choisir chacun l’un de vos meilleurs concerts, lequel serait-ce ?
Mathieu : le tout premier Hellfest, c’était quand même quelque chose de dingue.
On l’a fait deux fois en 2012 et 2018, mais le premier parce que découverte : la première fois où je suis venu au Hellfest, c’était pour y jouer !
C’était une claque monumentale. On avait fait le Sonisphere la même année, mais oui si je devais choisir ce serait le Hellfest 2012.
Romain : j’en ai plusieurs en tête avec de superbes souvenirs, il y a à Cercoux le Festival 666 qui est un super souvenir, le Menecy Metal Fest, un autre festival à côté d’Angers aussi (ndlr : Omega Sound Fest) …
Mais pour le coup sans être mon plus beau, celui en terme d’émotions le plus fort ont été les deux premiers concerts après le départ de Julien.
C’était irréel, les sensations, tout était mêlé, mélangé, et avec du recul j’en ai des souvenirs incroyables : des souvenirs de sympathies du public, de touches d’attentions, c’était très très fort.
Seb : toujours une question concernant vos concerts passés, avez-vous chacun une anecdote à la con qui vous est arrivé pendant vos concerts ?
Mathieu : avec Bukowski ou dans notre vie ?
Seb : dans vos vies, voyons large !
Mathieu : j’en ai une bonne avec Wünjo, au Zenith, on n’avait pas trop de backliner, je n’avais même pas de guitares de rechange et je venais de changer mes cordes moi-même.
J’ai demandé au bassiste de me couper les surplus de corde qu’il restait, histoire de faire un peu classe sur scène.
Et il m’a coupé entièrement les deux premières cordes, comme ça avec sa pince, il était bourré, et donc je n’avais plus de cordes !
Tout ça avec l’intro du concert qui commençait en même temps !
Bon ce n’était pas en première partie de Motorhead, mais j’étais dans un désespoir total au moment de monter sur scène alors qu’il faut être festif et avoir le sourire à ce moment-là ! Moi je monte avec mes deux cordes en moins en tirant la gueule, c’était le pire moment de ma vie.
Heureusement qu’au bout de deux morceaux un gars derrière moi me file une autre guitare, mais j’ai vécu le pire truc de toute ma vie.
Je veux tirer un grand coup de chapeau à Gaetan Tomasello, qui était le bassiste du groupe, merci à lui, je m’en souviendrait toute ma vie. Toute ma vie !
Romain : l’énorme champion, il t’a coupé les cordes ! (rires)
Mathieu : mais carrément oui, sur le manche ! Le calvaire …
Romain : anecdote moins folle mais assez marante, avec Bukowski il y a 2 ou 3 ans on a commencé à mettre en place un système de lumières gérées par ordinateur, mais aussi des fumées qui partent en jets verticaux.
Et première date qu’on fait en Belgique au Donkey Rock Festival, on check, tout va bien pas de soucis, on arrive sur scène on lance le concert, le premier morceau part, et au lieu que les lumières s’allument, les machines à fumer émettaient des jets de fumée non-stop sur scène !
On ne nous voyait plus, c’était n’importe quoi, c’était Vulcania sur scène, complètement recouverte de fumée !
Et ça n’arrêtait pas, dès qu’une lumière devait s’allumer, ça envoyait de la fumée !
Heureusement, notre ingé lumière est arrivé en courant et a tout débranché, on a pu finir le concert très bien mais c’était un petit calvaire au démarrage.
Mathieu : ouais c’est un peu deux anecdotes de la lose ! Mais sinon on en a plein d’autres ! Mais là on t’a fait deux belles lose ! Rassure-toi ça ne nous arrive pas tout le temps ! (rires)
Seb : le coup des fumigènes ça m’est arrivé en tant que spectateur pour un concert d’Abbath, tout le groupe avait disparu dans la fumée pendant 2 chansons. Et nous en tant que public on se posait la question « est-ce que c’est un effet de scène volontaire ou est-ce qu’ils ont un problème avec leur matos ? » eh bien je crois que j’ai la réponse désormais !
(rires)
Seb : fin de mes questions, avez-vous un mot pour nos lecteurs ?
Mathieu : merci au public mais aussi à vous RocknHell de vous intéresser à la scène alternative française !
Romain : exactement !
Seb : merci pour votre bonne humeur et pour votre présence aujourd’hui !
Mathieu : et peut-être à bientôt au Crossroad !
Cold Lava, un album exceptionnel de Bukowski, démonstration de l’aboutissement de bientôt 20 ans d’expérience et d’une formation aussi solide que fluide.
Un groupe à ne vraiment pas rater pour sa tournée 2026, en tout cas, moi, c’est certain, je ferai parti du public cette année !


