The Wheel, I SEE STARS
12 septembre 2025 0 Par Chacha
Après une absence de près de dix ans, I See Stars revient en force avec The Wheel, un album audacieux qui redéfinit leur identité sonore. Ce disque s’éloigne des racines metalcore du groupe pour explorer des territoires plus électroniques et expérimentaux.
Le Visuel de “The Wheel” : Entre Chaos et Cycles
L’art de la pochette de The Wheel plonge l’auditeur dans un univers à la fois futuriste et symbolique, où la roue, centrale et imposante, incarne le cycle incessant du destin et des émotions humaines. Les teintes sombres, ponctuées de néons éclatants, reflètent l’équilibre entre chaos et contrôle, puissance brute et sophistication électronique, thèmes récurrents de l’album. Les formes fractales et les motifs circulaires suggèrent un mouvement perpétuel, renforçant l’idée que chaque action, chaque décision, participe à un tourbillon plus vaste, à la fois destructeur et régénérateur. Ainsi, l’identité visuelle de l’album n’est pas seulement décorative : elle devient le prolongement graphique des tensions, des luttes et des renaissances que le groupe explore musicalement.
Entre Électro et Chaos : Les Inspirations de The Wheel
Pour The Wheel, I See Stars puise son inspiration dans un mélange audacieux de metalcore, d’électro et de pop expérimentale. Le groupe a toujours été connu pour sa capacité à fusionner les guitares saturées et les synthés atmosphériques, et cet album pousse cette alchimie encore plus loin. Devin Oliver et le reste du groupe se sont inspirés de la scène électronique contemporaine, mais aussi de sons plus alternatifs et ambiants, créant un univers sonore à la fois énergique et émotionnel. Les influences vont de l’intensité brute de groupes post-hardcore à la sophistication des producteurs électro, donnant à chaque morceau un équilibre entre puissance et mélodie immersive.
Le processus d’écriture de l’album a été profondément collaboratif et expérimental. Plutôt que de suivre une structure classique, le groupe a laissé les idées évoluer organiquement, jouant avec les textures sonores, les rythmes imprévus et les effets électroniques. Chaque chanson a été travaillée comme une pièce de puzzle, où les éléments agressifs et atmosphériques se répondent et se complètent. Ce travail minutieux a permis d’explorer de nouvelles directions vocales et instrumentales, tout en conservant l’âme caractéristique d’I See Stars. Le résultat est un album qui reflète à la fois leur évolution musicale et leur désir de repousser les limites du genre.
The Wheel : Un tourbillon d’émotions et de sons
L’écoute de The Wheel est un véritable voyage émotionnel où chaque morceau agit comme un moment clé d’un manège sonore. L’album s’ouvre avec Eliminator, frappant par son énergie explosive et ses basses électrisantes, qui déclenche immédiatement une montée d’adrénaline, tandis que des titres comme D4MAGE DONE oscillent entre mélancolie et rage contenue grâce à des synthés planants et des riffs tranchants. Les passages plus introspectifs, notamment Curtain Call, font ressentir une vulnérabilité touchante, invitant l’auditeur à une réflexion sur le regret et la résilience. Dans l’ensemble, chaque morceau se distingue par sa capacité à provoquer des sensations contrastées — excitation, nostalgie, et apaisement — offrant une expérience auditive immersive qui fait du disque bien plus qu’une simple succession de chansons : c’est une montagne russe émotionnelle parfaitement orchestrée.
En définitive, The Wheel n’est pas seulement un retour pour I See Stars, c’est une véritable réinvention. Le groupe ose explorer de nouveaux horizons sonores tout en conservant l’énergie qui a fait sa renommée. Entre mélodies électrisantes et émotions introspectives, l’album offre un voyage audacieux qui séduira autant les fans de longue date que ceux en quête de nouveauté. The Wheel prouve que, même après presque dix ans, I See Stars sait surprendre et captiver.