Momentum II – Rupture, GRAVITY

Avec Momentum II – Rupture, GRAVITY confirme sa place dans le paysage metalcore/post-metal français, offrant un voyage sonore à la fois brutal et poétique. Poursuivant l’exploration de son univers dystopique initié dans Momentum I, le groupe signe un EP où émotions et intensité se mêlent, où chaque collaboration ajoute une nouvelle couleur à ce monde en effondrement. Entre riffs puissants, atmosphères envoûtantes et lignes vocales contrastées, GRAVITY nous plonge au cœur d’une rupture qui ne laisse aucun auditeur indifférent.

L’univers visuel de GRAVITY : entre chaos et poésie

Avec Momentum II – Rupture, GRAVITY ne se contente pas de frapper les oreilles : le groupe frappe aussi les yeux. La pochette, aux teintes sombres et métalliques, évoque un monde en décomposition, reflétant parfaitement la tension et la mélancolie de l’EP. Les clips, notamment celui de « Décombres », jouent sur des plans longs et immersifs, alternant décors industriels et gestes humains empreints de fragilité, créant une esthétique à la fois brute et cinématographique. Chaque élément visuel semble pensé pour prolonger l’expérience musicale, renforçant l’identité d’un groupe qui allie chaos, poésie et narration dystopique.

Entre influences diverses et écriture immersive

Pour Momentum II – Rupture, GRAVITY puise son inspiration dans un mélange éclectique de metalcore, post-metal et shoegaze, tout en intégrant des touches électroniques et expérimentales. Les atmosphères denses rappellent des groupes comme Alcest ou Deafheaven, tandis que l’intensité et la brutalité des riffs évoquent le metalcore contemporain. Cette fusion de genres permet au groupe de créer une identité sonore unique, oscillant entre violence et mélancolie, chaos et poésie, où chaque note participe à l’univers dystopique de l’EP.

Le processus d’écriture de l’album a été conçu comme une véritable immersion narrative. Chaque morceau est pensé comme un chapitre, avec une attention particulière portée aux transitions, aux émotions véhiculées par les voix et aux arrangements instrumentaux. Les collaborations avec d’autres artistes, comme Julien Lebon et Neige, ont enrichi cette démarche, apportant de nouvelles textures et perspectives. L’ensemble reflète une volonté de GRAVITY : construire un récit sonore cohérent, où la musique, les paroles et les ambiances forment un tout immersif et captivant.

Moments d’intensité et émotions brutes

Momentum II – Rupture est un véritable voyage émotionnel, où chaque morceau frappe différemment l’auditeur. Dès « Cendres », la collaboration avec Julien Lebon enveloppe de chaos et de désolation, créant un frisson immédiat entre riffs incisifs et voix déchirantes. « Oneiroi », avec Neige d’Alcest, plonge dans une mélancolie enveloppante, où les harmonies aériennes contrastent avec la gravité des guitares, suscitant un mélange de nostalgie et d’émerveillement. Avec « Décombres », Rachel Aspe intensifie le climax émotionnel, ses vocalises alternant clarté et rage, faisant ressentir le poids de l’effondrement et la fragilité humaine. Enfin, « Exuvie » conclut sur une introspection poignante, laissant l’auditeur suspendu entre résilience et perte, preuve que GRAVITY sait transformer chaque temps fort en expérience sensorielle unique.

Momentum II – Rupture n’est pas seulement un EP, c’est une expérience immersive qui confirme l’identité unique de GRAVITY. Avec une production soignée et des collaborations judicieusement intégrées, chaque morceau devient une pièce d’un récit dystopique fascinant. Ce deuxième chapitre, à la fois intense et introspectif, ouvre la voie à de nouveaux développements pour le groupe, laissant les auditeurs impatients de découvrir la suite de cette saga sonore captivante.