Interview avec Th3ory au Festival 666, 2025

Interview avec Th3ory au Festival 666, 2025

18 août 2025 0 Par Nina

Sous un soleil écrasant et devant un public en fusion, le groupe TH3ORY a enflammé la scène du Festival 666. À peine sortis de leur show, Yann, Bast et Chris ont pris le temps de nous parler de leur parcours, de leur univers visuel futuriste et de leur manière bien à eux de mélanger électro et métal. Entre anecdotes improbables et passion palpable, l’entretien a vite pris des airs de discussion entre potes.

 

Vous êtes tous sortis de scène il n’y a pas si longtemps, comment vous avez trouvé ?
Yann : Excellent.
Bast : On s’est régalés.
Chris : Incroyable.
Yann : Le public était chaud bouillant.
Bast : Une chaleur de fou.
Chris : Sous une grosse chaleur ouais. Ils étaient super motivés, parce qu’il devait faire au moins 35 degrés, et pour se motiver comme ça… faut avoir envie. C’était trop bien.
Bast : Ouais franchement, on s’est éclatés.
Yann : Carrément. Même l’accueil était excellent. Avoir une équipe aussi pro, où tout est carré, c’est vraiment super bien.

Petite question par rapport à votre groupe : à quel moment vous vous êtes dit “ok, là ce n’est plus vraiment un délire et ça devient un vrai projet” ?
Yann : En 2019. C’était vraiment le moment où on s’est retrouvés autour d’une table et on s’est dit : “Bon, soit on fait les bars du coin, soit on a l’objectif de monter plus haut et on pousse.” Et on s’est tous dit : “Là c’est bon, on a envie d’y aller à fond.”
Chris : Et puis on a voulu partir à fond et là… PAM, le Covid ! (rires) On s’est dit qu’on avait vraiment accéléré là où il ne fallait pas.
Yann : On a sorti notre CD, et notre premier show de release c’était je crois deux jours avant le confinement.
Chris : Ou peut-être une semaine avant, je crois.
Bast : Non, deux jours.
Chris : Ah ouais, deux jours avant le confinement, donc vraiment… on avait bien misé, parfait ! (rires) Du coup on en a profité pour bosser pendant le confinement.
Yann : Sortir un EP, puis un deuxième.
Chris : Donc finalement, on a concentré nos efforts sur des compositions un peu différentes. On a mis l’électro au centre du process, et on a eu le temps de faire évoluer le truc. Donc au final, ce confinement n’a pas été si mauvais.

Et par rapport à votre genre et votre visuel, j’imagine que des fois on vous compare à Shaârghot ?
Yann : Alors pas tant que ça. Plutôt à Cypecore, je crois qu’ils sont allemands.
Chris : À Electric Callboy aussi, pour le côté vachement électro dansant. Et pas du tout indus, finalement. Nous on fait vraiment de l’électro fun.
Bast : Voilà, on sent vraiment une différence entre l’électro qu’on fait et l’électro indus. Par exemple hier, Horskh, c’était énorme, mais c’est vraiment électro indus, très actualisé et qui a beaucoup évolué. Ce n’est plus l’électro indus d’il y a 15 ans. Nous, on s’est dit que ce serait plus électro “de boîte”, des sons plus typés club.
Chris : En gros, c’est un peu des mecs qui font du metal et qui ne détestent pas David Guetta, mais qui ne le disent à personne. (rires) Petit péché mignon quoi.
Yann : C’est ça. On a décidé que plutôt que de pogoter, on allait donner envie aux métalleux de danser.
Bast : Et ils font les deux.
Chris : Mais on le fait doucement, on leur amène le truc petit à petit.
Yann : Après, pour répondre plus précisément à ta question sur le style visuel, c’est vrai que comme Shaârghot, on a une esthétique et on veut la pousser à fond. Là où eux sont très post-apo, avec des couleurs nucléaires, vert fluo et tout, nous on est plus dans un objectif futuriste : teckwear, warcore… des trucs plus lisses et futuristes.
Chris : Ça évolue doucement de toute façon. La DA prend forme au bout d’un moment, tout n’est peut-être pas encore totalement abouti.
Yann : Ça évolue tout le temps, et c’est ça qui est beau.
Bast : Quand tu arrives sur quelque chose, ça change quasiment dans la foulée.
Yann : Carrément, on a toujours de nouvelles idées.

Et avant le groupe, est-ce que vous aviez d’autres projets ou d’autres rêves ?
Bast : Alors oui, il y a eu des projets, au collège et au lycée. Avec Yann le screameur… ça va faire 20 ans. (rires)
Yann : (rires) Ouais, ça va faire 20 ans qu’on se connaît.
Bast : Donc ouais, des petits groupes, comme tous les groupes de lycée. Ça jouait dans les bars du coin, les petites salles. On a fait quelques concerts sympas.
Chris : Oui, vous avez fait des petits trucs sympas quand même, voire de gros trucs.
Bast : Ouais, et puis au fur et à mesure tu rencontres du monde, qui te permet d’en rencontrer d’autres, et ça donne des opportunités. Après, il y a eu un petit blanc au milieu. À la base, le TH3ORY d’aujourd’hui était une reformation d’un groupe initial. On s’était dit : “On se fait un show juste pour le kiff et basta.”
Yann : Et ça a fini avec : “Venez les gars, on ne fait pas de reprises de ce qu’on faisait avant, on fait que des nouvelles compos.” Et ce jour-là, on s’est dit : “Ok, nouvelles compos ? Alors on bosse à fond ? Allez, on bosse à fond !” Et c’est parti.
Chris : C’est vrai que quand on a fait ce show, on s’est tellement régalés sur scène, alors que personne n’avait vraiment de connivence… même si certains avaient déjà joué ensemble. En fait, ça a sauté partout, les gens rebondissaient dans tous les sens et on s’est dit : “Putain, on s’est tous régalés.” Et pourtant, on n’était pas costumés, on est arrivés très standards finalement.

Ça vous est venu quand, l’idée de faire un visuel différent ?
Chris : Alors assez rapidement.
Yann : Très rapidement. En fait, toujours le même jour. On s’est dit : “Alors, on fait quoi ? Soit on se fait un gros délire, on se déguise, soit on fait un truc plus dans la branche metalcore habillé normal.” Et on s’est dit : “Bon, on prend de l’âge, est-ce que ce ne serait pas le moment de se dire : allez, on s’éclate à fond ?”
Bast : Donc on s’est éclatés à fond ! (rires)
Chris : Le délire théâtral, ça rentre tellement dans le côté métal. On trouve que ça colle très bien et que c’est un régal de jouer la comédie sur scène.
Bast : Le théâtre, c’est vraiment une super bonne métaphore. Quand tu es habillé comme tous les jours, comme quand tu vas bosser — pas forcément en chemise mais “normal” — c’est toi sur scène. Là, tu peux jouer un personnage : si tu as envie de jouer le méchant ou le gentil, si tu as envie de gueuler sur les gens. Forcément, tu ne te balades pas dans la rue avec un canon à CO2 en hurlant sur les gens comme si tu étais fou. (rires) Mais ça donne une énergie différente, et c’est souvent le retour qu’on a du public : on partage énormément avec eux. Ce qui est à mon sens plus compliqué à faire si tu arrives habillé “normal” et que tu es quelqu’un d’assez réservé.

Donc en fait, c’est un peu un exutoire, d’avoir cet univers-là ?
Bast : Ouais ouais, c’est un kiff, un gros kiff.
Yann : C’est vrai. Mais j’aime bien : il dit qu’il est très réservé et il a deux manchettes énormes tatouées ! (rires)
Chris : Oh ça, ça veut rien dire ! Je parle à très peu de gens dans la vie normale, et là pourtant je fais des interviews. (rires)
Yann : C’est vrai.

Comment se passe l’écriture d’un morceau ?
Yann : Tu vas voir, c’est incroyable. (rires) Franchement, ça n’a rien à voir avec ce qu’on faisait avant.
Bast : Aucune trame. On est très loin de la trame du guitariste ou bassiste qui va lancer un riff en répète et qu’on suit.
Chris : Ça n’existe pas. Ça n’est même jamais arrivé. Si on le fait, c’est juste pour se mettre en place.
Bast : Généralement, c’est l’électro qui est fait par Chris. Il envoie un sample ou parfois même un morceau quasiment complet. Parfois tu te dis : “Mais mec, comment tu veux qu’on mette du métal là-dessus ?” Et je récupère, on bosse dessus au fur et à mesure, on enlève un peu d’électro, on ajuste le kick… Tu brodes, et au final tu dois avoir 40 000 versions différentes avant d’aboutir à quelque chose qui nous paraît cohérent, où on peut placer de la voix, une ligne de basse, etc. Il n’y a pas vraiment de ligne type.
Chris : Après, c’est des allers-retours entre chaque musicien, avec Yann qui écrit clairement les paroles et les chants.
Bast : Oui, c’est la dernière étape normalement. Mais dernièrement, il y a eu des moments où c’est toi (Yann) qui m’as libéré d’une compo parce que ton flow avait une rythmique qui me plaisait. Du coup on prend, et on fait évoluer.
Yann : En gros, pour schématiser : Chris, qui est le chanteur rap, fait le squelette électro, qu’il envoie à Bastien, le batteur, qui peut même composer des riffs de guitare dessus. Et moi je fais mes lignes de chant rap et scream. Donc c’est un peu what the fuck. (rires)
Bast : Et après il y a le guitariste qui récupère forcément.
Yann : Et qui va mettre sa patte.
Bast : Moi, à part faire des 1 corde sur la grosse corde, je ne sais absolument rien faire. Donc il récupère, il met sa patte, il change les riffs et tout.
Chris : C’est un puzzle sans début déterminé.
Yann : On met du temps à accoucher, mais à la fin ça nous plaît.
Bast : Et c’est le principal ! (rires)

Mais du coup, est-ce qu’il y a un morceau qui a été plus compliqué à produire que les autres ?
Yann : Oh purée, ils sont tous extrêmement longs.
Bast : Play Harder. Le deuxième morceau qu’on a joué aujourd’hui. À l’époque, il était voué à la poubelle parce qu’on n’arrivait pas à trouver les lignes de voix. On a dû faire une trentaine de versions différentes, et on ne trouvait pas ça assez puissant pour nous… Et un jour, gros reset, et ça a marché. En électro, le premier, Lockdown, avait beaucoup trop d’électro et c’était très dur à mixer avec la guitare. C’est pour ça que je joue sur batterie électronique : suivant les samples, il y a des sons qui ne sortent pas avec les cymbales. Sur Lockdown, c’était très compliqué.
Yann : Oui, la particularité de mettre beaucoup d’électro, c’est que ça va bouffer certaines fréquences.
Bast : Ouais, ça bouffe le spectre.
Yann : Ça bouffe tout, en fait. Donc c’est très compliqué. On bosse avec un ingé son, on bosse aussi avec une ingé light. C’est beaucoup de travail.
Chris : On fait plusieurs résidences autour de ça, pour être capables d’épurer les choses, de placer les samples aux bons moments. C’est assez complexe à mixer, TH3ORY. D’ailleurs, en live, si tu ne viens pas avec un ingé son dédié qui connaît très bien le groupe et qui a travaillé en résidence avec, tu files un bébé ultra difficile entre les mains de l’ingé son… quelle que soit sa compétence, il va être dégoûté parce qu’il ne comprendra pas vraiment la recette proposée. Alors que là, on a quelqu’un qui est complètement formé sur le truc, et on est un peu obligés de passer par ça.

Et pendant votre processus créatif, est-ce que vous pensez directement à la scène, ou c’est quelque chose qui vient après ?
Yann : Ouais, direct !
Chris : Direct ! C’est-à-dire qu’on se dit : “Là, on s’arrête, on fait un break, là on fait ça, là on fait ça…” En fait, il y a deux versions : la version CD et la version scénique, avec les breaks, les placements, les lumières aussi… On réfléchit à tout ça.

Ok, c’est vraiment étudié donc. D’ailleurs, vous préférez les concerts ou les festivals ?
Bast : C’est très différent.
Yann : Oui, carrément différent.
Bast : Il y a une proximité incroyable dans les petites salles. Les gens, tu les vois direct. Le festival, c’est le côté grandiose : une scène énorme, un raz-de-marée humain en face de toi. Mais c’est aussi beaucoup plus professionnel : tu as fini le concert, la batterie dégage, tu es déjà en train de débrancher, tu mets tout dans le camion et ensuite tu peux aller voir les gens. Les deux sont très bien.
Chris : C’est plus safe en festival. Et là, on avait une équipe incroyable et super sympa. Je pense notamment à l’équipe de sécurité, on était deux à s’en rendre compte… j’avais jamais vu ça. Dès que tu arrives sur les crash barrières, les gars te tiennent, ils savent si tu vas partir en avant ou en arrière, ils te tiennent les flys pour que tu remontes… Ils savent exactement où tu es, à quel moment, et quoi faire.
Bast : Par contre, dans une petite salle, c’est plus rock’n’roll.
Chris : Ouais. Et comme on est cinq sur scène et qu’on essaie de bouger partout, il nous faut quand même un minimum de place. Mais dès qu’une petite salle permet de rentrer cinq personnes plus les lumières, on est bons.
Yann : Oui, et là, c’est parti !

En fait, les festivals servent aussi à faire découvrir le groupe à ceux qui ne vous connaissent pas encore.
Bast : Ouais, les deux sont très bien, mais je ne peux pas me passer des petites scènes.

Si vous deviez décrire vos influences musicales, vous vous inspirez de qui ?
Chris : David Guetta ? (rires)
Yann : Naaaaaah ! (rires)
Chris : Non je plaisante. Moi ce serait Prodigy, et des trucs plus actuels.
Yann : En électro, Prodigy.
Bast : Sur les riffs guitare, on est assez néo metal. On est de fin 80-début 90 pour la majorité du groupe, donc on a grandi avec Limp Bizkit, Linkin Park…
Chris : Korn, etc. Des trucs assez néo.
Yann : Et au niveau du phrasé, je dirais un petit peu Bring Me The Horizon ou Slipknot au niveau de la voix, parce qu’il faut quand même envoyer du steak. Et côté rap, Rage Against The Machine. Chris a une voix qui se rapproche beaucoup de RATM. Donc voilà, c’est la tambouille.
Bast : Même au niveau de ton rap Chris, ton flow, il y a parfois des influences d’un peu partout. On ne se met pas de limites, si on voit que ça colle.
Yann : C’est vrai. Et l’objectif aussi, c’est bête à dire mais même s’il y a du rap, on veut que les gens puissent chanter et partager avec nous. Pas du rap à la Eminem où ça débite à fond, et les gens se disent juste : “Ah il rappe vite.” Pareil avec Ronnie Radke dans Falling In Reverse… c’est une bête, mais personne ne peut rapper en même temps que lui.
Chris : Ouais, c’est aussi le niveau. Après, on peut être limités par autre chose. (rires) Mais disons qu’on préfère que les gens chantent. On essaie de faire des trucs assez fédérateurs, pour que le public chante avec nous plus que pour la performance.
Bast : On accepte facilement le petit couac qui peut arriver sur scène. On ne fait pas un metalcore ultra précis, même si on a certains mosh parts bien travaillés. Mais nous, les mecs sur scène, si tout le monde a le bras levé, c’est gagné quoi.

Si vous aviez un lieu parfait où vous produire, peu importe où, ce serait quoi ?
Bast : Tu parles de concerts ou de lieux géographiques ?

— Alors plutôt concerts, mais ça peut être dans un bunker, un festival précis…
Yann : Tout à l’heure, on parlait de Berlin. Une Allemande est passée et m’a dit : “Mais quand est-ce que je vous vois à Berlin ?” Je me suis dit : “Mais oui, carrément !” Elle a rajouté que c’était totalement notre place là-bas. En Allemagne, il y a un public électro qui aime l’électro-métal. Electric Callboy viennent de là, et franchement, je pense que c’est un public avec qui on s’éclaterait. Et sur la scène française…
Bast : On rêve tous du Hellfest ou de ces festivals-là. C’est des fest’ qu’on voit depuis qu’on est gamins. Quand on commence la musique, t’as forcément envie de monter sur une scène comme ça.
Chris : Moi j’aurais dit un grand théâtre, avec la scène en contrebas. On n’a jamais eu ce truc-là…
Bast : Genre là où Gojira a joué il n’y a pas longtemps.
Yann : Oui, voilà.
Chris : Je trouve ça hyper beau et complètement… j’allais dire féérique. C’est incroyable d’avoir le public qui te surplombe, ça doit être fou.
Bast : Oui, ou les Arènes de Nîmes.
Yann : Ah oui, carrément.
Chris : Ouais, dans ce délire-là, ça me ferait rêver.

Et quelle est la chose la plus folle que vous ayez vécue en live ?
Yann : Alors, j’en ai deux.
Chris : Ah ouais, déjà ?
Bast : Attention à ce que tu balances ! (rires)
Yann : La première : je viens de slammer sur le public en hurlant dans un micro. C’était… ouf.
Bast : Ouais, là tu as fait ton rêve de gamin.
Yann : Exactement. Mon rêve de gosse : slammer sur le public qui te porte. Mes moniteurs se sont arrachés de ma ceinture, je n’entendais plus rien. Je disais : “Les gars je redescends !” Mais en fait, j’ai continué et c’était géant. Public dantesque ! Et la deuxième… c’est une anecdote où on jouait dans une petite salle, et il y avait un gars qui est venu avec son chien. Et le chien a mordu la jambe du bassiste ! (rires)
Bast : J’en étais sûr !
Yann : On s’est dit : “C’est une anecdote de ouf quand même !” Le mec était là à fond en train de jouer, et il se fait attaquer. (rires)
Chris : (rires) Faut connaître la base : le bassiste n’a jamais de chance. Il est toujours dans les plans les plus galères possibles.
Yann : (rires) Fallait que ça lui tombe dessus.
Chris : Et la complexité, c’est qu’à un moment donné, sur 5 membres du groupe, c’est lui qui s’est fait mordre par un chien. (rires) C’est quand même pas fréquent, en tant que musicien, de se faire attaquer par un chien en salle de concert. Je crois qu’il bougeait trop et que ça a énervé le chien.
Yann : Et il avait une genouillère en fait. Le chien lui a bouffé la genouillère. (rires)
Bast : Je pense que le chien a eu peur. En plus c’était un labrador, pas un chien de combat.
Chris : Oui, un chien très gentil. Mais là, à un moment, il l’a énervé. (rires)
Yann : Du coup il a une trace de crocs sur sa genouillère. (rires)
Chris : Et on finit le concert, et il nous dit : “Les gars, ça va pas du tout, je me suis fait mordre par un chien.” On le regarde : “Mais à quel moment c’est possible ?” (rires)
Yann : Fallait bien que ça lui arrive.

(rires) Le pauvre… Et du coup, quelle est la suite pour vous ?
Yann : Eh bien, on a des festivals qui vont tomber.
Bast : On joue le 5 septembre en Suisse.
Yann : Ouais, première date en Suisse !
Bast : Le 6 à Belfort, à la Poudrière.
Yann : On a aussi le Metal fest 09.
Bast : Voilà, on a des petites affiches un peu partout. Je crois que ce n’est pas très loin de Toulouse. On a le Fest’in’Rock vers Lyon, je crois.
Chris : Donc voilà, plein d’autres projets.

On vous souhaite le meilleur, et merci pour votre temps en tout cas. Si jamais vous avez un dernier mot à ajouter ?
Bast & Chris : Merci !
Yann : Eh bien, merci beaucoup pour l’interview.

 

Conclusion :
Entre énergie brute, second degré assumé et une approche artistique qui mélange autant le metal que l’électro, TH3ORY s’impose comme un groupe à surveiller de près. Que ce soit dans une petite salle intimiste ou sur une grande scène de festival, leur univers futuriste et leur sens du show ne laissent personne indifférent. Avec des projets déjà bien en route et des dates à venir, nul doute que l’on recroisera très vite leur route… et peut-être qu’ils réaliseront bientôt leur rêve de fouler la scène d’un Hellfest ou d’un grand théâtre.
Un grand merci à Yann, Bast et Chris pour ce moment plein d’énergie, et rendez-vous en live pour continuer l’expérience TH3ORY !