Steel, Rust & Disgust, MIDNIGHT

Avec ‘Steel, Rust & Disgust’ , prévu le 23 mai 2025 via Metal Blade Records, Midnight sort un album de reprises qui sent bon la rouille, le cuir et la sueur d’un vieux local de répète.

Athenar (le seul maître à bord du groupe) rend hommage à la scène metal/punk des années 70 et 80 en reprenant des morceaux peu connus, sans en faire de pâles copies.

Ce nouvel album inclut aussi deux compositions originales : ‘Cleveland Metal’ et ‘Steel, Rust and Disgust’, ce dernier donnant son nom à l’opus.

À propos du premier morceau, qui a d’ailleurs bénéficié d’un clip vidéo, Athenar déclare :
 » ‘Cleveland’ et ‘metal’, ces deux mots s’enchaînent comme de l’acier en fusion. Ce titre est directement tiré d’un album compilation du même nom, sorti en 1983 sur le label Clubside Records, avant Auburn Records. La chanson a été écrite comme une lettre d’amour érotique à cette ville maudite qui m’a vu naître, ainsi qu’à ses habitants tout aussi sous-humains que moi. »

Derrière sa cagoule, Athenar crie sa nostalgie avec la même rage que dans ses propres morceaux. Mais cette fois, il rallume de vieux souvenirs à coups de guitare saturée et les transforme en feu brûlant.

Le son est brut, agressif, sans retouches. Chaque titre est réinterprété avec l’énergie sauvage qui fait la marque de fabrique de Midnight : riffs crades, chant râpeux et une batterie qui cogne sec.

Le tout donne un résultat cohérent et puissant, même si les morceaux viennent d’univers différents. On sent le respect pour les groupes originaux, mais aussi la volonté de les faire sonner à la sauce Midnight : plus sale, plus direct, plus urgent.

La pochette, réalisée en collage DIY, évoque parfaitement l’esprit rebelle de la scène punk. Elle capte l’essence du mouvement, à la fois brute, créative et sans filtres.

Ici, pas de grandes ambitions commerciales ni de production léchée. C’est un album fait par un passionné, pour les passionnés.

Comme nous le confie Athenar « Je voulais simplement enregistrer des chansons de groupes qui partageaient les mêmes visions, les mêmes sons, et les mêmes égouts que la région où je suis né. »

Ceux qui aiment le metal avec une touche de punk et une bonne dose de nostalgie vont se régaler.

En résumé : un super disque de reprises, pas forcément pour tout le monde, mais parfait pour les fans de rock obscur, de metal old-school et de vibes underground.

Steel, Rust & Disgust prouve qu’on peut rendre hommage à ses influences tout en gardant une vraie identité.

Petit mot de fin by Athenar :
« Certaines de ces chansons, vous les avez peut-être déjà entendues, d’autres non. Alors, faites-vous plaisir et allez écouter les versions originales… si vous voulez vous transformer en un vrai putain de déchet humain, bien sûr ! »

Vous savez ce qu’il vous reste à faire !