Self Hell, WHILE SHE SLEEPS
31 décembre 2024 0 Par Fly_HxC
On est fin d’année, et lors de mon classique top 15/20/top “ça dépend du nombre de sorties ouf dans l’année”, j’ai pris le temps de me replonger dans le dernier album des 5 VRAI de Sheffield (désolé pour les autres Malevolence et compagnie, mais les trves, c’est eux, pas de débat), et en tant que turbo fan, je me suis dis que c’était le moment de poser une Chronique dessus.
Et quand je dis que je suis un turbo fan, c’est pas du flan.
Je suis le groupe depuis leur tout début, j’ai l’intégralité de leur disco en physique, aussi en en cd qu’en vinyle, édition collector et plus classique, je ne compte même plus de fois où je les ai vu en concert, et je vous parle de même pas de ma manchette tattoo dédié au groupe (j’ai dis que j’étais fan, ok ? )
BREEEEEF, While She Sleeps est de retour avec un 7eme album (TNSFN étant un ep), et déjà, on va pas se mentir, ça partait avec un leger apriori.
Car, autant je suis fan, autant j’adore énormément 1 album sur 2, alors que je trouve l’autre juste vraiment cool. SLEEPS SOCIETY étant un de mes albums préférés de WHILE SHE SLEEPS, en suivant ce schéma, cela voulait donc dire que SELF HELL allait être pour moi un peu en dessous, et je l’ai donc écouté avec un poil d’appréhension.
Bienvenue donc dans le chronique d’une personne qui n’attendait rien d’un album, et qui ne demandait qu’à être surprise (spoiler : cette release est malgré tout dans mon top album 2024)
L’ouverture de l’album se fait sur PEACE OF MIND, qui se montre être une excellente entrée en matière. Le morceau s’ouvre sur des cœurs vraiment prenants, et monte crescendo en puissance et en émotion.
LEAVE ME ALONE se lance, ça rentre directement dans le vif du sujet, et surtout, ça pose les bases de cet album, qui nous ramènera au début des années 2000, avec une très grosse influence néo-métal dans la composition.
Le message est peut être légèrement sous-entendu, mais pour moi, ce dernier est la malgrè tout : on va faire ce qu’on veut, c’est à prendre ou à laisser.
On notera également que les samples électro et autres effets du style trouvent de plus en plus leurs placent dans la discographie du groupe, et c’est pas le titre RAINBOWS qui nous fera dire le contraire, ni même le titre éponyme SELF HELL, avec ces gros relents de Limp Bizkit (on ne peut d’ailleurs que penser au clip de Break Stuff quand on regarde celui de ce titre de WSS).
On ne va pas se mentir, cet album ne révolutionne pas grand-chose en soi, ça reste du WHILE SHE SLEEPS, comme on l’aime, et comme ils le font depuis plusieurs années maintenant.
Pour ma part, même si je suis un énorme fan depuis leur début, j’accroche énormément au refrain comme ceux que l’on peut retrouver sur WILD FIRE, plus pop punk mais ultra efficace.
Je ne cache pas que j’aurais bien volontiers troqué cette première interlude relativement oubliable contre un morceau un peu plus efficace et un peu plus catchy, histoire de maintenir un peu le rythme sur l’album, surtout que le morceau suivant reste lui aussi très mollasson et sans grand intérêt.
Qu’on soit bien clair, je n’ai rien contre les morceaux plus calmes, j’ai par exemple adoré Nervous sur le précédent opus, juste celui là pour moi reste un gros meh, et ça ne sera pas le seul.
On enchaîne sur un des autres singles promotion de cet album avec Drown, avec en invité un de leurs compatriote de Sheffield, j’ai nommé Alex de Malevolence !
Hormis le fait que l’intro de ce morceau ait été piqué à Toxic de Britney Spears, il n’y a pas grand-chose à redire de plus, si ce n’est qu’il fonctionne relativement bien, avec un refrain accrocheur, un riffing bien efficace, un featuring qui fait mouche, la formule est la, mais est-ce que cela restera mémorable pour autant ? Ça, c’est plus difficile de le dire…
Place maintenant au sujet sensible, TO THE FLOWERS.
J’ai écouté ce morceau directement lors de sa sortie, de façon relativement distraite, dans la salle d’attente d’un complexe médical spécialisé dans la sophrologie, et de manière global, à tout ce qui touche au psychologique, y accompagnant un proche qui, à ce moment là de sa vie, avait vraiment besoin d’aide.
Et si je vous raconte ça, c’est parce que musicalement, ce morceau ne m’a pas tant marqué, une prod assez sympa, mais sans plus.
Puis je suis rentré et j’ai regardé le clip.
Et c’est là que tout ce morceau a pris sens, à travers un léger voile humide au niveau des yeux, je dois bien l’avouer ^^
La période que vivait ce proche, combinée à ce clip d’une certaine intensité, il faut le dire, ont fait mouche, et c’est depuis un de mes morceaux préféré de l’album, il fallait juste vraiment réussir à capter l’essence de toute l’émotion qu’il voulait nous apporter.
Je ne vais pas non plus m’attarder sur cette deuxième interlude musicale, beaucoup trop longue et inutile à mon goût, pour passer directement à ENEMY MENTALITY, qui va là aussi, me laisser un petit arrière goût de Meh… Le morceau est cool, le pont à base de percus est sympa, mais j’ai l’impression qu’il manque un petit truc en plus pour le rendre vraiment bien. Idem d’ailleurs pour RADICAL HATRED/RADICAL LOVE, et … ben c’est déjà fini.
De manière générale , “MEH”, c’est la conclusion que je pourrais faire sur cet album, que j’ai globalement apprécié, et qui sera dans mon top 2024, parce que ça reste WSS (et donc très bon), mais qui ne m’a pas non plus marqué au point de l’écouter en boucle, contrairement à son prédécesseur, qui restera à mes yeux un des plus grand chef d’œuvre de leur discographie.
Autant WSS et moi, je le redis, mais c’est une très grande histoire d’amour depuis leurs tout débuts, autant ça me conforte dans cette constante de « 1 album sur 2 », où l’un me met une énorme baffe, alors que l’autre me fait juste kiffer.
Sleeps society étant la giga baffe, j’ai très hâte d’écouter leur prochaine réalisation, qui, en suivant cette logique, sera (je l’espère en tout cas) un nouveau coup de cœur !