Dynamique Shakers + Neck Deep + Sum 41 @ La Defense Arena, Paris 23.11.24
23 novembre 2024 0 Par Chacha
Depuis plusieurs mois, les Canadiens SUM 41 ont annoncé leur tournée d’adieu, dont plusieurs dates en France, c’est à Paris La Défense Arena (dernière date française) que rocknhell a posé ses valises, pour vous faire revivre via un live report, cette soirée exceptionnelle et riche en émotions…
Les hostilités sont lancées avec Dynamique Shakers, groupe Français parfait pour démarrer la soirée doucement, guitariste placé sur ressorts hyper charismatique, chanteur tout droit sorti des années 70 (ou pas), leur musique me fait penser à du Beattles avec une bonne touche de rock en plus, la basse est elle aussi bien présente, ce qui n’est pas pour me déplaire, quant au batteur, marquant le rythme sur ses futs, chapeau vissé sur la tête, il ressemble à s’y méprendre à Phil Campbell. 30 minutes de set qui passe crème, c’est frais, ça donne le smile, c’est une belle découverte pour ma part, groupe à suivre donc…
La température monte de quelques degrés (c’est pas plus mal en cette période de l’année) avec les Britanniques de Neck Deep, du bon gros pop punk comme on aime ! Une partie de l’audience vers les premiers rangs jubilent dès les premières notes, il faut dire que des Anglais commencent à monter en réputation sur notre contrée, surtout après leur passage remarqué au Hellfest cette année !
Le groupe n’hésite pas, dès leur second morceau, à lancer un mini circle pit et les spectateurs les plus téméraires s’en donnent à cœur joie ! Les musiciens sont heureux d’être ici comme en témoignent leurs nombreuses interactions avec le public, leur bonne humeur est on ne peut plus communicative ! Gros big up à Matt West derrière sa guitare pour la beauté et souplesse de ses cabrioles, Ben Barlow au chant et le reste du groupe nous pondent un set absolument parfait, n’en mettant pas une à côté, ça me donne envie de me pencher plus en profondeur dans leur discographie (5 albums, 2 Eps mine de rien).
Nous avons droit à une bonne surprise, effectivement, les musiciens invitent Dave « Brownsound » Baksh a les rejoindre sur scène pour un « bœuf », du bonheur en barres !
De ma place en gradin, j’ai pu voir l’audience en fosse se rallier à la cause du groupe petit à petit, en commençant par les premiers rangs puis au fur et à mesure jusqu’au fond de cette fosse blindée, la positivité de Neck Deep parle à tout le monde, c’est show show show bouillant !
J’ai adoré leur set au Hellfest, le coup de cœur est on ne peut confirmé ce soir à La Defense Arena, une bonne grosse bombe d’amour en pleine face, c’est ça qu’on veut !!
Petit intermède en attendant les maîtres de cérémonie, avec une contribution non-négligeable du public, chaud bouillant, notamment en fosse, un spectateur placé sur les épaules de son voisin, lance un clap et toute l’assemblée à suivi, c’est assez impressionnant à voir tellement La Défense Arena est blindée, nous avons droit à plusieurs vagues de holà (grand classique), une chose est sûre, nous somme prêts à recevoir nos Canadiens favoris on stage !
Nous avons même eu droit sur les écrans de la salle, a un mini karaoké géant sur « Still Waiting » !
Place aux maestros, pour leur dernière date européenne, avec, comme à leur habitude en intro, le morceau « TNT » d’AC/DC, l’audience est déjà survoltée quand le rideau noir se baisse.
Dès ce début de set, nous prenons en pleine tronche une avalanche de tubes tels que « Motivation » , « the hell song » ainsi qu' »Over My Head (Better Off Dead) », l’énergie est au rendez-vous, accompagnée de pyrotechnique de part et d’autres de la scène, confettis, c’est jour de fête ce soir à La Défense Arena !
Nous avons droit à un spectacle son et lumière de nouveau sur « No Reasons » où les lasers vert fluo sont de sortie, ma place en gradin fait en sorte de profiter de ce spectacle de la meilleure des manières, car je vois la scène dans son entièreté. Le titre « Out For Blood » marque les premiers circle pits dans l’assemblée, Deryck et ses compères enchaînent avec leur balade rock « War », sur laquelle l’assemblée et invitée à allumer leurs lampes de téléphone, la salle est donc immergée dans le noir, avec ses presque 41 410 lucioles, ce qui rend ce moment encore plus magique.
D’énormes ballons de baudruche apparaissent sur « Underclass Hero » histoire d’amuser encore un peu plus l’audience pour une partie de volley-ball géante, s’en suit le morceau « Noots », devenu un classique pour les fans de la première heure.
Leur dernier effort « Heaven :X: Hell » est défendu sur scène par les musiciens avec les titres « Landmines » et « Dopamine » s’enchaînant à la perfection, j’ai adoré l’album studio, ces mélodies sont on ne peut plus addictives en live, elles restent dans la tête pour longtemps !
À la demande du groupe, des circle pits de plus en plus nombreux (une petite dizaine dans cette gigantesque fosse) se forment sur « We’re All To Blame », l’usine à tubes continue sur « Some Say » , « Screaming Bloody Murder » suivi de « Walking Disaster » sur laquelle Deryck enfile une guitare chère à son cœur, cette dernière lui a été volée il y a plusieurs années, mais par chance il a pu remettre la main dessus pour notre plus grand plaisir.
Nous avons droit à une des plus belles balades du groupe « With Me » qui m’a fait lâcher ma petite larme, les plus belles chansons romantiques sont souvent écrites par les plus gros groupes de rock, SUM 41 ne fait pas exception.
Retour à la genèse des musiciens avec le titre « Makes No Difference » , extrait de leur tout premier album « Half Hour Of Power » sorti en 2000, il y a 24 ans donc… cela ne nous rajeunit pas… SUM 41 eux, par contre, n’ont rien perdu de leur énergie d’antan. Nous prenons le train par la suite, direction leur album « Does This Look Infected? » avec un medley explosif de quelques raretés « My Direction / No Brains / All Messed Up » qui ne laisse pas le public indifférent.
Au tour de Frank Zummo de briller derrière ses futs avec un solo d’anthologie avant de se concentrer de nouveau sur leur dernier album avec le combo « Preparasi a salire » et « Rise Up » taillé pour le live !
Nouveau moment de légèreté avec Deryck derrière son piano pour « Pieces » reprise en cœur par une assemblée plus que conquise ce soir, pour exploser de nouveau et encore plus fort sur les plus grands succès de groupe « Fat Lip » et « Still Waiting », les slams sont évidemment de mise ici, histoire de mettre les agents de sécu dans de bien mauvaises postures, c’est ça le rock !
Après avoir quitté la scène quelques minutes, les musiciens nous reviennent pour un rappel avec « Summer » et son refrain plus qu’accrocheur et ses « whohohoho » qui enchantent les spectateurs en liesse, suivi du beaucoup plus récent « Waiting on a Twist of Fate » qui réactive, dès les premières notes, pogos et circle pits, et ce n’est pas le titre qui suit qui calmera les ardeurs de la foule en joie, car sonne un « In Too Deep » très attendu par tout le monde ce soir, de quoi retourner en adolescence le temps de 3 minutes 40.
C’est lorsque j’enfile mon manteau et mon écharpe que je suis surprise par un second rappel des Canadiens, nous avons droit à un « So Long Goodbye » on ne peut plus émouvant ici, avec un Deryck répétant encore et encore qu’il n’a pas envie que tout s’arrête, mais je te rassure Derryck, nous non plus ! « Welcome to Hell » vient clôturer cette soirée avec son énergie déconcertante, histoire d’épuiser les dernières force des musiciens en symbiose avec le public, qui en redemande encore et toujours.
Une page se tourne ce soir après une 30 aine de morceaux joués live, mais une chose est certaine, notre cœur d’adolescent brûlera toujours sur votre musique, que l’on fera découvrir à nos descendants, pour faire perdurer cette énergie rock’n’roll qui donne le smile et nous aide à affronter le dur chemin qu’est la vie, avec une touche de légèreté.
Vous l’aurez compris sur ces quelques lignes, la soirée fut parfaite de bout en bout. Tant par la qualité des musiciens sur scène que par la qualité du son de la salle (La Défense Arena n’a pourtant pas bonne réputation de ce côté-là, nous avons donc été chanceux.)
L’émotion fut présente notamment devant SUM 41, tellement leur fougue est intacte après toutes ces années, on n’a pas envie que ça se termine, pas envie que le groupe donne sa révérence… Et pourtant, chaque bonne chose a une fin… Malheureusement…
Merci à Olivier Garnier (Replica) et Sony pour cette invitation, sans qui ce live report n’aurais pu être possible, vous nous faites vibrer !
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