TALAS, nouveau titre « Crystal Clear » en écoute, nouvel album annoncé

Nouvel album « 1985« , sortie prévue pour le 23 septembre 2022 via Metal Blade Records

Sur cet album 1985, il suffit de quelques secondes du morceau d’ouverture « Inner Mounting Flame » pour comprendre que Talas est de retour, et qu’il sonne aussi bien qu’à ses heures de gloire. Formé au début des années 70 et dissous en 1985, le groupe n’a peut-être jamais atteint le statut de tête d’affiche mais il faisait partie intégrante de la scène hard rock du début des années 80, et son retour tant attendu ne le déçoit pas. « Le moment était venu et nous étions tous dans le coup, personne n’avait besoin d’être convaincu, nous étions tous instantanément excités de le faire », explique le bassiste Billy Sheehan, qui est rejoint par le batteur Mark Miller et le chanteur Phil Naro, ainsi que par la nouvelle recrue Kire Najdovski à la guitare. « C’est comme si nous n’avions jamais arrêté – tout s’est mis en place si facilement. C’était tout à fait merveilleux. » Aujourd’hui, ils reviennent avec 1985, 11 titres de hard rock classique, reprenant là où ils s’étaient arrêtés, et c’est une sortie qui fera saliver les fans de la vieille école et enflammera les nouveaux adeptes avec ses gros riffs, ses refrains séduisants et ses solos qui tuent – en fait, tout ce qu’on peut attendre d’un disque de Talas.

Avec toutes les chansons sauf une – « Black And Blue » – écrites en 1985, l’album aurait été leur quatrième, s’ils ne s’étaient pas séparés, et bien qu’ils aient travaillé dur pour tirer le meilleur d’eux, ils n’ont pas trafiqué les morceaux ou leur ont donné une tournure moderne, les laissant vivre dans l’ère dans laquelle ils ont été créés. « Nous voulions un instantané de notre vie musicale de 1985 », explique Sheehan. « C’est le même esprit, principalement les mêmes personnes, et ça ramène les années 80 en 2022. Les années 80 étaient une époque incroyable pour la musique et les groupes, et nous étions tous excités à l’idée d’y retourner, et je dirais que le disque est brut, réel, honnête et exaltant. » Avec les rompus « I’ll Take The Night » et « Don’t Try To Stop Me Tonight » qui côtoient des titres plus groovy comme « Do You Feel Any Better ? » et l’allure sale de « Close To The Killer », il y a beaucoup de saveurs sur ce disque, et toutes sont délectables, chaque morceau maintenant un niveau élevé. Najdovski est peut-être relativement nouveau dans le groupe, mais son jeu est du pur Talas. « C’est un grand joueur avec de grandes idées et c’est un plaisir de travailler avec lui. Phil avait déjà travaillé avec lui auparavant, alors j’ai fait confiance à son jugement, et ça a parfaitement fonctionné. » Le groupe a également accueilli l’ancien guitariste Mitch Perry sur le disque, jouant sur les deux chansons qu’il a écrites, « Crystal Clear » et « On The Take », ajoutant une dimension supplémentaire et ramenant plus de cette vibe old school.

Sur le plan lyrique, l’album couvre beaucoup de terrain, mais tout est honnête et vient des tripes. « I’ll Take The Night » fait référence au fait qu’à l’époque, ils jouaient surtout dans les clubs tard le soir.  » La nuit faisait ressortir les meilleurs publics et les moments les plus amusants et sauvages. Au LaMours à Brooklyn, NY, nous ne sommes même pas montés sur scène avant 1 heure du matin. Des moments incroyables. » Ensuite, il y a « Close To The Killer », qui est « l’observation d’une personne au bord du ring lors d’un combat particulièrement brutal », et « Don’t Try To Stop Me » vient de l’idée que « parfois tu ne dois pas te laisser arrêter ou retenir. C’est une déclaration musicale avec cela en tête ». L’artwork communique également beaucoup, une photo d’une Delorean classique conceptualisée par le légendaire Hugh Syme (Rush, Fates Warning) qui rappelle immédiatement Retour vers le futur, qui est également sorti en 1985, rendant une fois de plus hommage à ce que Sheehan se rappelle être une « très bonne année ! »

L’album a été enregistré dans le salon de Miller dans la maison qu’il a construite, en utilisant une installation d’enregistrement mobile, et selon Sheehan, les sessions ont été « une joie absolue ». Tout coordonner à distance pendant la pandémie – Russ Mackay s’occupant de l’ingénierie, du mixage et du mastering depuis Toronto – a été l’aspect le plus difficile de l’enregistrement, mais ils ont réussi à tout mettre en œuvre pour créer un album qui sonne cohérent du début à la fin, sans laisser penser que le processus s’est déroulé sans heurts. En plus de l’apparition de Mitch Perry, le groupe a également invité le fils de Naro, James, à apparaître sur le disque, qui « a chanté quelques harmonies – tel père, tel fils, il sonnait vraiment bien ». Le groupe espère faire une tournée de l’album, mais malheureusement, après une longue bataille contre le cancer, Naro est décédé en 2021, mais heureusement, il a enregistré toutes ses parties avant sa mort, et 1985 est une belle épitaphe pour un grand chanteur.

À la question de savoir pourquoi les gens devraient être excités par ce retour, Sheehan répond avec enthousiasme. « Parce que tant d’entre eux étaient là, avec nous, et un million d’autres grands groupes qui ont fait des années 80 une expérience musicale si particulière. Et il y a aussi tant de gens qui n’étaient peut-être pas là mais qui sont tombés amoureux de cet esprit. Nous ressentons un lien très spécial avec eux tous. »

Nouveau titre « Crystal Clear » en écoute